De 2005 à 2011, la Centif indique avoir transmis à la justice sénégalaise 137 rapports liés à des soupçons de corruption/fraude, et 75 rapports depuis 2012. Dans les deux cas, elle souligne ne pas savoir ce que ces affaires sont devenues.
Le traitement judiciaire des dossiers bouclés par les organes de lutte contre la corruption et les fraudes de diverses natures n’est pas prêt d’évoluer de manière positive au Sénégal.
La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) indique dans une note à laquelle Impact a eu accès avoir transmis à la Justice pour traitement 212 rapports entre 2005 et le 30 juin 2016 dont 75 depuis 2012.
Cependant, la Centif, organe sous tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, est dans un flou absolu. Elle avoue en effet ne rien savoir des suites qui auraient été données à ces différents rapports, aussi bien sous le régime d’Abdoulaye Wade que sous celui du président Macky Sall. Entre les affaires qui auraient été jugées sous l’égide du procureur de la république et celles qui ont pu être classées sans suite pour des motifs divers, la Centif ne rejetterait pas l’idée d’être mise à niveau en termes de briefing. D’où cette « observation » contenue dans le tableau intitulé « Etat des dossiers transmis à la justice au 30 juin 2016 » : « Informations attendues de la Justice ».
Selon le document, les activités de la Cellule nationale de traitement des informations financières ont donné les résultats bruts suivants dans la période allant de 2005 au 30 juin 2016 : 1049 déclarations de soupçon, 151 rapports transmis aux parquets et 148 procédures judiciaires. (Momar Dieng)
Le traitement judiciaire des dossiers bouclés par les organes de lutte contre la corruption et les fraudes de diverses natures n’est pas prêt d’évoluer de manière positive au Sénégal.
La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) indique dans une note à laquelle Impact a eu accès avoir transmis à la Justice pour traitement 212 rapports entre 2005 et le 30 juin 2016 dont 75 depuis 2012.
Cependant, la Centif, organe sous tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, est dans un flou absolu. Elle avoue en effet ne rien savoir des suites qui auraient été données à ces différents rapports, aussi bien sous le régime d’Abdoulaye Wade que sous celui du président Macky Sall. Entre les affaires qui auraient été jugées sous l’égide du procureur de la république et celles qui ont pu être classées sans suite pour des motifs divers, la Centif ne rejetterait pas l’idée d’être mise à niveau en termes de briefing. D’où cette « observation » contenue dans le tableau intitulé « Etat des dossiers transmis à la justice au 30 juin 2016 » : « Informations attendues de la Justice ».
Selon le document, les activités de la Cellule nationale de traitement des informations financières ont donné les résultats bruts suivants dans la période allant de 2005 au 30 juin 2016 : 1049 déclarations de soupçon, 151 rapports transmis aux parquets et 148 procédures judiciaires. (Momar Dieng)