Angers - Le Premier ministre Edouard Philippe a vanté vendredi à Angers l'excellence de la filière électronique en France, incitant investisseurs français et étrangers à "prendre des risques" et créer des emplois dans les nouvelles technologies grâce à "la stratégie" construite par l'exécutif.
Devant les acteurs mondiaux dans le domaine des objets connectés, le chef du gouvernement a salué le choix d'Angers pour accueillir la 22e édition du "World Electronics Forum", un "bon choix" car Angers a "su créer un écosystème assez unique dans le domaine de l'électronique", fondé sur un tissu industriel né au début des années 1960 avec des entreprises comme Bull, Thomson, Packard Bell.
"Vous auriez raison de vouloir rester" en France, a-t-il lancé à l'égard des délégations étrangères, "parce que, si Angers illustre une chose, c'est la volonté de notre pays de devenir une nation qui valorise l'agilité, l'innovation, l'audace".
La stratégie du gouvernement est de créer "un écosystème plus favorable encore à l'innovation" et "à ceux qui prennent des risques", a affirmé M. Philippe, évoquant les dispositions mises en place par l'exécutif pour "encourager l'investissement public", "relancer l'investissement privé" mais aussi "moderniser le marché du travail".
"Dans les prochains mois, nous allons constituer un fonds doté de dix milliards d'euros (qui) nous permettront de financer des innovations de rupture. (...) Si nous devons avancer en terme d'innovation, nous devons assumer le fait de prendre ces risques", a souligné le chef du gouvernement.
Treize milliards d'euros, sur 57 milliards d'euros mobilisés dans le cadre d'un grand plan d'investissement, seront quant à eux "directement consacrés à la compétitivité et à l'innovation", a-t-il rappelé.
"À côté de cela, nous devons évidemment et prioritairement prendre des mesures qui s'imposent pour relancer l'investissement privé", a ajouté Edouard Philippe, citant "la suppression de l'ISF (impôt sur la fortune, NDLR), la baisse progressive de l'impôt sur les sociétés pour atteindre 25% d'ici la fin du quinquennat, (...) la création d'une +flat tax+ sur les revenus de l'épargne financière".
Après avoir "perdu des batailles" dans la révolution électronique, "les objets connectés sont une occasion unique, pour nous Européens, de relocaliser, comme ici à Angers, une partie de notre capacité industrielle", a estimé le Premier ministre.
"Je crois que nous pouvons être plus à l'aise, en France, pour expliquer à un investisseur, et singulièrement à un investisseur étranger, pourquoi c'est ici à Angers, mais aussi à Bordeaux, à Toulouse, à Paris, à Lyon, et même au Havre, que ça va se passer", a ajouté l'ancien maire de la cité portuaire normande.
Devant les acteurs mondiaux dans le domaine des objets connectés, le chef du gouvernement a salué le choix d'Angers pour accueillir la 22e édition du "World Electronics Forum", un "bon choix" car Angers a "su créer un écosystème assez unique dans le domaine de l'électronique", fondé sur un tissu industriel né au début des années 1960 avec des entreprises comme Bull, Thomson, Packard Bell.
"Vous auriez raison de vouloir rester" en France, a-t-il lancé à l'égard des délégations étrangères, "parce que, si Angers illustre une chose, c'est la volonté de notre pays de devenir une nation qui valorise l'agilité, l'innovation, l'audace".
La stratégie du gouvernement est de créer "un écosystème plus favorable encore à l'innovation" et "à ceux qui prennent des risques", a affirmé M. Philippe, évoquant les dispositions mises en place par l'exécutif pour "encourager l'investissement public", "relancer l'investissement privé" mais aussi "moderniser le marché du travail".
"Dans les prochains mois, nous allons constituer un fonds doté de dix milliards d'euros (qui) nous permettront de financer des innovations de rupture. (...) Si nous devons avancer en terme d'innovation, nous devons assumer le fait de prendre ces risques", a souligné le chef du gouvernement.
Treize milliards d'euros, sur 57 milliards d'euros mobilisés dans le cadre d'un grand plan d'investissement, seront quant à eux "directement consacrés à la compétitivité et à l'innovation", a-t-il rappelé.
"À côté de cela, nous devons évidemment et prioritairement prendre des mesures qui s'imposent pour relancer l'investissement privé", a ajouté Edouard Philippe, citant "la suppression de l'ISF (impôt sur la fortune, NDLR), la baisse progressive de l'impôt sur les sociétés pour atteindre 25% d'ici la fin du quinquennat, (...) la création d'une +flat tax+ sur les revenus de l'épargne financière".
Après avoir "perdu des batailles" dans la révolution électronique, "les objets connectés sont une occasion unique, pour nous Européens, de relocaliser, comme ici à Angers, une partie de notre capacité industrielle", a estimé le Premier ministre.
"Je crois que nous pouvons être plus à l'aise, en France, pour expliquer à un investisseur, et singulièrement à un investisseur étranger, pourquoi c'est ici à Angers, mais aussi à Bordeaux, à Toulouse, à Paris, à Lyon, et même au Havre, que ça va se passer", a ajouté l'ancien maire de la cité portuaire normande.