Depuis un mois, les familles priaient pour un miracle, assises sous un abri en tôle, à côté du Haut-Commissariat de Réo, dans le centre-ouest du Burkina Faso. Mais dans la nuit du mardi 24 mai, après 39 jours de recherches dans les entrailles de la mine de zinc de Perkoa, le verdict tant redouté est tombé.
Quatre des huit miniers disparus ont été retrouvés morts. Les corps sont en cours d’identification. « C’est très difficile car on espérait les retrouver vivants. Nous continuons à prier pour les quatre autres », souffle Antoine Bama, le frère de l’une des victimes.
Le 16 avril, huit miniers – six Burkinabés, un Tanzanien et un Zambien –, se sont retrouvés pris au piège dans les galeries brusquement inondées par des pluies diluviennes. L’eau a coupé le système électrique et les communications radio avec l’intérieur de la mine. Le 17 mai, après des semaines de pompage, les équipes de secours avaient pu accéder à une chambre de refuge, à 580 mètres de profondeur, sans retrouver leur trace.
Au Burkina Faso, où le secteur minier joue un rôle croissant depuis plus d’une décennie, la polémique enfle autour des circonstances du drame de Perkoa. Le gouvernement burkinabé a annoncé l’ouverture d’une enquête et « des mesures conservatoires » pour empêcher les responsables du site de quitter le territoire. Les familles ont également porté plainte « contre X » pour « tentative d’homicide involontaire », « mise en danger de la vie d’autrui » et « non-assistance à personne en danger ». (Le Monde)
Quatre des huit miniers disparus ont été retrouvés morts. Les corps sont en cours d’identification. « C’est très difficile car on espérait les retrouver vivants. Nous continuons à prier pour les quatre autres », souffle Antoine Bama, le frère de l’une des victimes.
Le 16 avril, huit miniers – six Burkinabés, un Tanzanien et un Zambien –, se sont retrouvés pris au piège dans les galeries brusquement inondées par des pluies diluviennes. L’eau a coupé le système électrique et les communications radio avec l’intérieur de la mine. Le 17 mai, après des semaines de pompage, les équipes de secours avaient pu accéder à une chambre de refuge, à 580 mètres de profondeur, sans retrouver leur trace.
Au Burkina Faso, où le secteur minier joue un rôle croissant depuis plus d’une décennie, la polémique enfle autour des circonstances du drame de Perkoa. Le gouvernement burkinabé a annoncé l’ouverture d’une enquête et « des mesures conservatoires » pour empêcher les responsables du site de quitter le territoire. Les familles ont également porté plainte « contre X » pour « tentative d’homicide involontaire », « mise en danger de la vie d’autrui » et « non-assistance à personne en danger ». (Le Monde)