La multiplication des manœuvres intempestives et provocatrices du Président Macky Sall dans tous les domaines de la vie nationale, suscite une indignation et une révolte grandissantes au sein de l’opinion. Qu’il s’agisse de la soudaine relance unilatérale, inexpliquée et contreproductive des opérations militaires en Basse Casamance, ou du bradage léonin et prédateur des ressources foncières nationales (y compris l’emprise de l’ancien aéroport de Dakar Yoff), ou encore de la gestion dépendante, incompétente et autoritaire de la crise multidimensionnelle consécutive à la pandémie à Coronavirus, tout prouve l’incapacité manifeste de son gouvernement à résoudre les problèmes vitaux du pays et à répondre aux réelles attentes des citoyens.
Or, c’est dans ce contexte de crise généralisée, que le Président de la République poursuit obstinément son plan machiavélique de liquidation de l’opposition patriotique et démocratique, par un recours systématique au bâton et/ou à la carotte, à la violence sans restriction (institutionnelle, physique, policière, judiciaire) ainsi qu’à la corruption sous toutes ses formes. Cependant, la dernière provocation contre Ousmane Sonko, président du parti PASTEF, dépasse toutes les bornes tant par sa grossièreté que son cynisme et sa gravité. En effet, le ridicule des accusations brandies n’a d’égal que l’évidente illégalité de la procédure suivie pour convoquer ou interpeler un député, de surcroît en cours de session parlementaire !
Aussi, le président de PASTEF est-il dans son droit le plus absolu d’exiger ni plus ni moins que le respect de la loi par la levée préalable de son immunité parlementaire, avant de déférer à quelque convocation que ce soit. Pendant ce temps, les partisans du Prince se pavanent, libres comme le vent, qu’il s’agisse des détourneurs de l’argent public, des trafiquants de drogue et de faux billets ou des corrompus et autres prédateurs en tous genres.
C’est pourquoi nous tenons à dénoncer et à condamner fermement le complot ourdi par la clique au pouvoir, une manœuvre irrémédiablement vouée à l’échec. Tant il est vrai que de tels abus de pouvoir ne sauraient être tolérés par la plupart de nos concitoyens, d’ores et déjà spontanément et massivement mobilisés pour exprimer leur indignation et leur colère face à un procédé inacceptable, tout à la fois arbitraire, brutal et indigne. Et ces gens-là sont prêts à toutes les ignominies, jusqu’à chercher à fabriquer des ‘’preuves’’, jusqu’à exercer un chantage criminel menaçant la vie d’un bébé prématuré de moins de deux mois juste pour forcer sa maman à se dédire ! Il est sûr cependant que, « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (Constitution de l'an I de la République française, Article 35).
Par conséquent, nous adressons une mise en garde solennelle au Président Macky Sall sur les conséquences incalculables qui pourraient résulter de son entêtement puéril à prétendre réduire à néant les véritables forces de l’alternative patriotique, démocratique et panafricaniste au Sénégal. Nous lançons un appel à tous les patriotes et démocrates du pays, aux forces politiques, sociales et citoyennes à l’unité, à l’organisation, à la mobilisation et à la lutte pour barrer la route aux fossoyeurs de la République, à leur système de dépendance, de pillage et d’injustice, afin de frayer la voie pour un autre Sénégal, dans une Afrique de dignité, libre, unie et prospère : telle est la vision incarnée par Ousmane Sonko, telle est aussi la nôtre.
Dakar, le 9 février 2021
Mohamed SALL/ MRDS Dialo DIOP/ RND Madieye MBODJ/ YoonuAskan Wi
Or, c’est dans ce contexte de crise généralisée, que le Président de la République poursuit obstinément son plan machiavélique de liquidation de l’opposition patriotique et démocratique, par un recours systématique au bâton et/ou à la carotte, à la violence sans restriction (institutionnelle, physique, policière, judiciaire) ainsi qu’à la corruption sous toutes ses formes. Cependant, la dernière provocation contre Ousmane Sonko, président du parti PASTEF, dépasse toutes les bornes tant par sa grossièreté que son cynisme et sa gravité. En effet, le ridicule des accusations brandies n’a d’égal que l’évidente illégalité de la procédure suivie pour convoquer ou interpeler un député, de surcroît en cours de session parlementaire !
Aussi, le président de PASTEF est-il dans son droit le plus absolu d’exiger ni plus ni moins que le respect de la loi par la levée préalable de son immunité parlementaire, avant de déférer à quelque convocation que ce soit. Pendant ce temps, les partisans du Prince se pavanent, libres comme le vent, qu’il s’agisse des détourneurs de l’argent public, des trafiquants de drogue et de faux billets ou des corrompus et autres prédateurs en tous genres.
C’est pourquoi nous tenons à dénoncer et à condamner fermement le complot ourdi par la clique au pouvoir, une manœuvre irrémédiablement vouée à l’échec. Tant il est vrai que de tels abus de pouvoir ne sauraient être tolérés par la plupart de nos concitoyens, d’ores et déjà spontanément et massivement mobilisés pour exprimer leur indignation et leur colère face à un procédé inacceptable, tout à la fois arbitraire, brutal et indigne. Et ces gens-là sont prêts à toutes les ignominies, jusqu’à chercher à fabriquer des ‘’preuves’’, jusqu’à exercer un chantage criminel menaçant la vie d’un bébé prématuré de moins de deux mois juste pour forcer sa maman à se dédire ! Il est sûr cependant que, « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (Constitution de l'an I de la République française, Article 35).
Par conséquent, nous adressons une mise en garde solennelle au Président Macky Sall sur les conséquences incalculables qui pourraient résulter de son entêtement puéril à prétendre réduire à néant les véritables forces de l’alternative patriotique, démocratique et panafricaniste au Sénégal. Nous lançons un appel à tous les patriotes et démocrates du pays, aux forces politiques, sociales et citoyennes à l’unité, à l’organisation, à la mobilisation et à la lutte pour barrer la route aux fossoyeurs de la République, à leur système de dépendance, de pillage et d’injustice, afin de frayer la voie pour un autre Sénégal, dans une Afrique de dignité, libre, unie et prospère : telle est la vision incarnée par Ousmane Sonko, telle est aussi la nôtre.
Dakar, le 9 février 2021
Mohamed SALL/ MRDS Dialo DIOP/ RND Madieye MBODJ/ YoonuAskan Wi