Avant et après avoir remis les pièces du fameux dossier contenant les pièces de la consignation destinée à appuyer la demande de liberté de provisoire pour Khalifa Sall, le procureur de la République a longuement tenté de dissuader la défense de mettre à exécution cette initiative.
«J’espère que vous n’oserez pas déposer ce dossier devant le tribunal», a-t-il lancé aux avocats de la défense, sur un ton suffisamment menaçant pour susciter des interrogations légitimes. A ses yeux, il y a des risques réels liés à la consignation des titres de propriété qui ont finalement été remis au président Malick Lamotte.
«Si vous déposez cette consignation, ce serait une infraction, une escroquerie, une autre tentative de soustraction des deniers publics», s’est écrié Serigne Bassirou Guèye.
En fait, a-t-il expliqué au tribunal et à la défense, certains des titres de propriété brandis sont en réalité des baux et des délibérations d’un conseil rural de la grande banlieue dakaroise, donc des terres du domaine national. «Si vous consignez, vous le regretterez.»
«Par principe», Serigne Bassirou Guèye a soutenu qu’«on peut consigner des immeubles, des manteaux…» Mais avec l’article 140 du code de procédure pénale qu’il a invoqué, «on consigne ce qu’on a pris». Un moyen ( ?) de rejeter d’ores et déjà la tentative amorcée hier par les avocats de la défense avec le tribunal.
«J’espère que vous n’oserez pas déposer ce dossier devant le tribunal», a-t-il lancé aux avocats de la défense, sur un ton suffisamment menaçant pour susciter des interrogations légitimes. A ses yeux, il y a des risques réels liés à la consignation des titres de propriété qui ont finalement été remis au président Malick Lamotte.
«Si vous déposez cette consignation, ce serait une infraction, une escroquerie, une autre tentative de soustraction des deniers publics», s’est écrié Serigne Bassirou Guèye.
En fait, a-t-il expliqué au tribunal et à la défense, certains des titres de propriété brandis sont en réalité des baux et des délibérations d’un conseil rural de la grande banlieue dakaroise, donc des terres du domaine national. «Si vous consignez, vous le regretterez.»
«Par principe», Serigne Bassirou Guèye a soutenu qu’«on peut consigner des immeubles, des manteaux…» Mais avec l’article 140 du code de procédure pénale qu’il a invoqué, «on consigne ce qu’on a pris». Un moyen ( ?) de rejeter d’ores et déjà la tentative amorcée hier par les avocats de la défense avec le tribunal.