La capitaine allemande du Sea-Watch 3, arrêtée un temps pour avoir accosté en Italie pour faire débarquer 40 migrants secourus en mer, se cache depuis sa libération du fait de menaces, a indiqué son ONG mercredi.
Carola Rackete "se trouve dans un endroit secret en raison du grand nombre de menaces reçues", a indiqué le porte-parole de l'organisation allemande Sea-Watch, Ruben Neugebauer, à l'AFP.
Pour des raisons de sécurité, il n'a pas souhaité dire si elle avait quitté l'Italie et se trouvait dans son Allemagne natale, pays vers lequel le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini veut l'expulser.
Carola Rackete avait été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi, accusée d'être entrée en force dans un port italien à Lampedusa, en Sicile, pour y débarquer des migrants secourus en mer.
La justice italienne l'a libérée mardi soir, arguant qu'elle effectuait une opération de sauvetage en mer et que dès lors un décret-loi lui interdisant l'entrée dans les eaux italiennes n'était pas applicable.
Matteo Salvini, dirigeant d'extrême droite et homme fort du gouvernement, a dénoncé cette décision et martelé vouloir faire expulser la jeune capitaine.
Carola Rackete fait l'objet d'une enquête pour aide à l'immigration clandestine, traitée à part.
Les migrants à bord du Sea-Watch 3 ont pu débarquer à Lampedusa et seront répartis entre différents pays de l'Union européenne. Le navire a lui été immobilisé dans l'immédiat.
L'ONG a toutefois assuré qu'elle continuerait ses missions de sauvetage de migrants au large des côtes libyennes et que si nécessaire, elle n'hésiterait pas à acquérir un nouveau bateau.
Carola Rackete "se trouve dans un endroit secret en raison du grand nombre de menaces reçues", a indiqué le porte-parole de l'organisation allemande Sea-Watch, Ruben Neugebauer, à l'AFP.
Pour des raisons de sécurité, il n'a pas souhaité dire si elle avait quitté l'Italie et se trouvait dans son Allemagne natale, pays vers lequel le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini veut l'expulser.
Carola Rackete avait été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi, accusée d'être entrée en force dans un port italien à Lampedusa, en Sicile, pour y débarquer des migrants secourus en mer.
La justice italienne l'a libérée mardi soir, arguant qu'elle effectuait une opération de sauvetage en mer et que dès lors un décret-loi lui interdisant l'entrée dans les eaux italiennes n'était pas applicable.
Matteo Salvini, dirigeant d'extrême droite et homme fort du gouvernement, a dénoncé cette décision et martelé vouloir faire expulser la jeune capitaine.
Carola Rackete fait l'objet d'une enquête pour aide à l'immigration clandestine, traitée à part.
Les migrants à bord du Sea-Watch 3 ont pu débarquer à Lampedusa et seront répartis entre différents pays de l'Union européenne. Le navire a lui été immobilisé dans l'immédiat.
L'ONG a toutefois assuré qu'elle continuerait ses missions de sauvetage de migrants au large des côtes libyennes et que si nécessaire, elle n'hésiterait pas à acquérir un nouveau bateau.