Le président russe Vladimir Poutine a assuré dimanche qu'il connaissait à peine l'ancien conseiller de son homologue américain Donald Trump, Michael Flynn, au coeur de l'affaire de la collusion supposée entre Moscou et l'entourage du président des Etats-Unis.
"Vous et moi, vous et moi personnellement, nous avons une relation plus étroite que celle que j'ai avec M. Flynn", a déclaré M. Poutine à la présentatrice de NBC Megyn Kelly qui l'a interviewé en fin de semaine dernière à Saint-Pétersbourg et dont l'entretien complet a été diffusé dimanche soir aux Etats-Unis.
Le président russe était interrogé sur ses liens avec l'éphémère conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Michael Flynn qui avait dû démissionner mi-février après trois semaines de mandat, accusé d'avoir menti sur ses relations avec des responsables russes.
Lors d'un dîner de gala à Moscou en décembre 2015 pour la chaîne de télévision Russia Today (RT), M. Flynn, un proche de M. Trump, avait prononcé un discours et était assis juste à côté de M. Poutine.
"Lorsque je me suis rendu à cet événement pour notre société, Russia Today, et que je me suis assis à la table, il y avait un gentleman assis à côté", a raconté le chef de l'Etat russe, dont les propos ont été traduits en anglais sur NBC.
"J'ai fait mon discours. Puis on a parlé d'autres sujets. Et puis je me suis levé et suis parti. Après cela, on m'a dit +vous savez, il y avait un gentleman américain, il a été impliqué dans certaines choses. Il a été dans les services de sécurité+ (...). C'est tout. Je ne lui ai pas vraiment parlé (...). C'est le niveau de connaissance que j'ai de M. Flynn", a affirmé Vladimir Poutine.
- "Absurde" –
Le président russe a également affirmé ne pas avoir eu vent d'une proposition qui aurait été faite par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, pour établir un canal secret de communication avec le Kremlin.
Selon le Washington Post, Jared Kushner a fait cette proposition au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Washington, Sergueï Kisliak, en décembre à la Trump Tower de New York.
"Je ne suis pas au courant de cette proposition. Aucune proposition de ce type ne m'est parvenue", a déclaré M. Poutine.
Il a ajouté que si une proposition avait été faite et jugée intéressante par les Russes, son ministre des Affaires étrangères l'aurait tenu informé.
M. Poutine a également démenti que la Russie ait eu des informations sur Donald Trump qui aurait pu permettre de l'influencer, jugeant cette allégation "absurde".
Le président russe a aussi assuré ne pas savoir si l'ambassadeur russe à Washington a été en contact avec l'équipe de campagne de Donald Trump avant l'élection américaine de novembre.
"Est-ce que vous pensez que, depuis le monde entier et les Etats-Unis, l'ambassadeur me tient au courant chaque jour de qui il rencontre et avec qui il mange", a-t-il ironisé.
La présidence américaine est empêtrée depuis des semaines dans l'affaire tentaculaire de la collusion supposée entre des responsables russes et l'entourage de M. Trump durant la campagne présidentielle de 2016.
L'ancien directeur du FBI James Comey, limogé avec fracas le 9 mai par M. Trump, témoignera le 8 juin au Sénat sur ces éventuelles ingérences russes. Le président américain a nié toute intervention et pression contre le FBI, ainsi que toute collusion avec la Russie.
Vladimir Poutine a aussi plusieurs fois balayé ces accusations.
"Il n'y a rien de concret, il n'y a que des suppositions et des conclusions fondées sur ces suppositions. C'est tout", a-t-il encore lancé vendredi. (AFP)
"Vous et moi, vous et moi personnellement, nous avons une relation plus étroite que celle que j'ai avec M. Flynn", a déclaré M. Poutine à la présentatrice de NBC Megyn Kelly qui l'a interviewé en fin de semaine dernière à Saint-Pétersbourg et dont l'entretien complet a été diffusé dimanche soir aux Etats-Unis.
Le président russe était interrogé sur ses liens avec l'éphémère conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Michael Flynn qui avait dû démissionner mi-février après trois semaines de mandat, accusé d'avoir menti sur ses relations avec des responsables russes.
Lors d'un dîner de gala à Moscou en décembre 2015 pour la chaîne de télévision Russia Today (RT), M. Flynn, un proche de M. Trump, avait prononcé un discours et était assis juste à côté de M. Poutine.
"Lorsque je me suis rendu à cet événement pour notre société, Russia Today, et que je me suis assis à la table, il y avait un gentleman assis à côté", a raconté le chef de l'Etat russe, dont les propos ont été traduits en anglais sur NBC.
"J'ai fait mon discours. Puis on a parlé d'autres sujets. Et puis je me suis levé et suis parti. Après cela, on m'a dit +vous savez, il y avait un gentleman américain, il a été impliqué dans certaines choses. Il a été dans les services de sécurité+ (...). C'est tout. Je ne lui ai pas vraiment parlé (...). C'est le niveau de connaissance que j'ai de M. Flynn", a affirmé Vladimir Poutine.
- "Absurde" –
Le président russe a également affirmé ne pas avoir eu vent d'une proposition qui aurait été faite par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, pour établir un canal secret de communication avec le Kremlin.
Selon le Washington Post, Jared Kushner a fait cette proposition au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Washington, Sergueï Kisliak, en décembre à la Trump Tower de New York.
"Je ne suis pas au courant de cette proposition. Aucune proposition de ce type ne m'est parvenue", a déclaré M. Poutine.
Il a ajouté que si une proposition avait été faite et jugée intéressante par les Russes, son ministre des Affaires étrangères l'aurait tenu informé.
M. Poutine a également démenti que la Russie ait eu des informations sur Donald Trump qui aurait pu permettre de l'influencer, jugeant cette allégation "absurde".
Le président russe a aussi assuré ne pas savoir si l'ambassadeur russe à Washington a été en contact avec l'équipe de campagne de Donald Trump avant l'élection américaine de novembre.
"Est-ce que vous pensez que, depuis le monde entier et les Etats-Unis, l'ambassadeur me tient au courant chaque jour de qui il rencontre et avec qui il mange", a-t-il ironisé.
La présidence américaine est empêtrée depuis des semaines dans l'affaire tentaculaire de la collusion supposée entre des responsables russes et l'entourage de M. Trump durant la campagne présidentielle de 2016.
L'ancien directeur du FBI James Comey, limogé avec fracas le 9 mai par M. Trump, témoignera le 8 juin au Sénat sur ces éventuelles ingérences russes. Le président américain a nié toute intervention et pression contre le FBI, ainsi que toute collusion avec la Russie.
Vladimir Poutine a aussi plusieurs fois balayé ces accusations.
"Il n'y a rien de concret, il n'y a que des suppositions et des conclusions fondées sur ces suppositions. C'est tout", a-t-il encore lancé vendredi. (AFP)