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Affaire russe : l’ex-conseiller de Trump invoque le droit au silence

Lundi 22 Mai 2017

Affaire russe : l’ex-conseiller de Trump invoque le droit au silence
L'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, personnage central dans l'affaire de l'ingérence présumée de la Russie dans la présidentielle, a invoqué son droit au silence pour refuser une injonction du Congrès, selon une source proche du général.

Il refuse ainsi de remettre les documents sur ses liens avec la Russie réclamés par le Congrès, afin de ne pas risquer de s'incriminer, comme le lui permet la Constitution américaine, a précisé cette source ayant souhaité conserver l'anonymat.

"Il va exercer ses droits garantis par le 5e amendement", a-t-elle souligné.

La commission du Renseignement du Sénat sera informée par courrier ce lundi, a ajouté cette source.

La commission - tout comme celle de la Chambre des représentants - enquête depuis de longs mois sur l'ingérence présumée de la Russie dans l'élection présidentielle et sur la possible collusion entre des membres de l'entourage de Donald Trump et Moscou.

Ce dernier volet fait également l'objet d'une enquête du FBI.

Les enquêteurs veulent en savoir plus sur un voyage payé de l'ancien chef des services de renseignement militaires à Moscou en 2015, qui lui a valu de dîner aux côtés du président russe Vladimir Poutine.

Ils souhaitent également des détails sur les multiples conversations de Michael Flynn avec l'ambassadeur de Russie à Washington avant l'investiture de Donald Trump.

Les révélations sur le contenu de ces conversations - sur lesquelles M. Flynn a menti - lui ont coûté son poste, même si le président américain a hésité plus de deux semaines avant de limoger son collaborateur.

Depuis lors, de nouvelles informations de presse ont également mis en doute le comportement de l'ancien conseiller à la sécurité nationale dans la lutte contre le groupe Etat islamique. Selon le groupe de presse McClatchy, M.Flynn aurait bloqué une opération militaire qui déplaisait à la Turquie, alors qu'il était - secrètement - payé par un homme d'affaires turc proche du président Erdogan. (AFP)
 
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