Depuis 2016, les gouvernements africains ont signé plus de 200 accords fonciers avec des multinationales qui s’adonnent à l’agriculture industrielle. La révélation a été faite par des acteurs de la société civile africaine qui ont pris part à une conférence de presse virtuelle tenue ce mardi 27 juin 2023 pour dénoncer une "réelle menace pour la sécurité alimentaire africaine".
Selon Anne Marie de l’Université du Kenya, cette propension à signer des accords avec les industriels contribue à évincer des milieux productifs locaux des milliers de paysans. Ceux-ci sont surtout et majoritairement des femmes, devenues des actrices clés de la sécurité alimentaire africaine.
Ce qui fait dire à Massa Koné, porte-parole de la Convergence mondiale des luttes pour la terre et l'eau - Afrique de l'Ouest (GCLWS WA), que le système d’accaparement des terres en Afrique est un handicap pour l’agriculture vivrière sur laquelle s’activent plusieurs familles en Afrique. A son avis, le phénomène est d’autant plus dangereux que les terres allouées aux industriels venues de toutes parts sont comprises entre 10 mille et 100 mille hectares de superficie. (AllAfrica)
Selon Anne Marie de l’Université du Kenya, cette propension à signer des accords avec les industriels contribue à évincer des milieux productifs locaux des milliers de paysans. Ceux-ci sont surtout et majoritairement des femmes, devenues des actrices clés de la sécurité alimentaire africaine.
Ce qui fait dire à Massa Koné, porte-parole de la Convergence mondiale des luttes pour la terre et l'eau - Afrique de l'Ouest (GCLWS WA), que le système d’accaparement des terres en Afrique est un handicap pour l’agriculture vivrière sur laquelle s’activent plusieurs familles en Afrique. A son avis, le phénomène est d’autant plus dangereux que les terres allouées aux industriels venues de toutes parts sont comprises entre 10 mille et 100 mille hectares de superficie. (AllAfrica)