Le président Abdelaziz Bouteflika, souffrant, n'a pu recevoir lundi, contrairement à ce qui était prévu, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, en visite à Alger, a annoncé la présidence citée par l'agence APS.
Le service de communication de la présidence, qui avait annoncé à l'AFP que les deux dirigeants se rencontreraient dans l'après-midi, n'a pas répondu dans l'immédiat aux appels après cette annulation. Selon un communiqué de la présidence algérienne, cité par APS, le chef de l'Etat algérien "alité du fait d'une grippe aiguë (...) n'a pas pu recevoir comme prévu le prince héritier d'Arabie saoudite".
L'état de santé de M. Bouteflika, 81 ans, fait l'objet de nombreuses spéculations depuis qu'il a été victime en 2013 d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a considérablement réduit sa mobilité et son élocution.
Il sort depuis rarement de sa résidence médicalisée de Zeralda, ne s'exprime plus en public et reçoit peu de dignitaires étrangers.
En février 2017, une visite de la chancelière allemande Angela Merkel avait été reportée à la dernière minute en raison d'une "bronchite aiguë" du président algérien. Mme Merkel s'est finalement rendue en Algérie en septembre dernier et a été reçue par M. Bouteflika.
Le président algérien, au pouvoir depuis 1999, est apparu le 1er novembre à la télévision, déposant une gerbe sur la tombe des "martyrs" de la guerre d'indépendance d'Algérie (1954-1962), à l'occasion du 64e anniversaire de son déclenchement.
Arrivé dimanche soir à Alger, nouvelle étape de sa première tournée internationale depuis le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi début octobre, le prince héritier saoudien a été reçu lundi matin par le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, selon la présidence algérienne.
Cette visite a fait l'objet en Algérie de critiques d'intellectuels, de journalistes, d'oulémas et de partis d'opposition, qui ont rappelé que le prince est soupçonné d'avoir organisé le "crime abominable" de Jamal Khashoggi.
Peu de détails sur la visite ont été rendus publics, aucun programme officiel n'a été communiqué et les médias d'Etat, après avoir annoncé la veille l'arrivée du prince, étaient peu prolixes lundi.
L'APS n'y a consacré lundi matin que deux dépêches. L'une annonçant la conclusion de cinq projets de partenariats, lors du forum d'affaires algéro-saoudien qui se déroule à Alger en marge de cette visite. L'autre portant sur l'annulation de l'entrevue avec M. Bouteflika.
Le quotidien gouvernemental El-Moudjahid n'a consacré aucune ligne à la visite dans son édition de lundi et à la mi-journée les journaux télévisée de la chaîne nationale ont simplement rappelé la visite en diffusant des images de l'arrivée.
Peu de titres de la presse privée s'intéressaient également à la visite.
Ryad a reconnu que le journaliste saoudien avait été tué et démembré le 2 octobre à l'intérieur du consulat saoudien à Istanbul, mais dément toute implication du prince Ben Salmane. (AFP)
Le service de communication de la présidence, qui avait annoncé à l'AFP que les deux dirigeants se rencontreraient dans l'après-midi, n'a pas répondu dans l'immédiat aux appels après cette annulation.
L'état de santé de M. Bouteflika, 81 ans, fait l'objet de nombreuses spéculations depuis qu'il a été victime en 2013 d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a considérablement réduit sa mobilité et son élocution.
Il sort depuis rarement de sa résidence médicalisée de Zeralda, ne s'exprime plus en public et reçoit peu de dignitaires étrangers.
En février 2017, une visite de la chancelière allemande Angela Merkel avait été reportée à la dernière minute en raison d'une "bronchite aiguë" du président algérien. Mme Merkel s'est finalement rendue en Algérie en septembre dernier et a été reçue par M. Bouteflika.
Le président algérien, au pouvoir depuis 1999, est apparu le 1er novembre à la télévision, déposant une gerbe sur la tombe des "martyrs" de la guerre d'indépendance d'Algérie (1954-1962), à l'occasion du 64e anniversaire de son déclenchement.
Arrivé dimanche soir à Alger, nouvelle étape de sa première tournée internationale depuis le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi début octobre, le prince héritier saoudien a été reçu lundi matin par le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, selon la présidence algérienne.
Cette visite a fait l'objet en Algérie de critiques d'intellectuels, de journalistes, d'oulémas et de partis d'opposition, qui ont rappelé que le prince est soupçonné d'avoir organisé le "crime abominable" de Jamal Khashoggi.
Peu de détails sur la visite ont été rendus publics, aucun programme officiel n'a été communiqué et les médias d'Etat, après avoir annoncé la veille l'arrivée du prince, étaient peu prolixes lundi.
L'APS n'y a consacré lundi matin que deux dépêches. L'une annonçant la conclusion de cinq projets de partenariats, lors du forum d'affaires algéro-saoudien qui se déroule à Alger en marge de cette visite. L'autre portant sur l'annulation de l'entrevue avec M. Bouteflika.
Le quotidien gouvernemental El-Moudjahid n'a consacré aucune ligne à la visite dans son édition de lundi et à la mi-journée les journaux télévisée de la chaîne nationale ont simplement rappelé la visite en diffusant des images de l'arrivée.
Peu de titres de la presse privée s'intéressaient également à la visite.
Ryad a reconnu que le journaliste saoudien avait été tué et démembré le 2 octobre à l'intérieur du consulat saoudien à Istanbul, mais dément toute implication du prince Ben Salmane. (AFP)