Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Dori, dans le nord du Burkina Faso, pour dénoncer « l’inaction » des autorités, après le massacre d’au moins 132 personnes dans le village de Solhan.
Les manifestants, réunis à Dori, chef-lieu de la région du Sahel, ont scandé « Sécurité pour le Sahel et le Burkina Faso », en brandissant des pancartes où l’on pouvait lire : « Non au deuil sans fin », « Non à l’inaction du gouvernement », « Plus jamais de Solhan » ou encore « Sécurisez nos populations comme vous sécurisez vos mines ».
Dans la nuit du 4 au 5 juin, au moins 132 personnes, selon le gouvernement et 160 selon des sources locales, ont été tuées dans l’attaque du village de Solhan, près de la frontière avec le Mali et le Niger.
Cette attaque est la plus meurtrière depuis le début de l’insurrection djihadiste au Burkina Faso, il y a six ans, qui a fait plus de 1400 morts et contraint un million de personnes à fuir leur foyer.
Les manifestants se sont rendus devant les bureaux du gouverneur, où ils ont remis un document demandent une série de mesures urgentes pour la sécurité des habitants et des axes routiers, a expliqué Yaya Dicko, un des organisateurs.
« Nous attendons du gouvernement, des actions concrètes pour nous sécuriser. Malgré certaines mesures comme le couvre-feu, il y a toujours des attaques, des vols, et des viols », a témoigné Awa Diallo.
« Nous sommes fatigués de ces deuils sans fin. Depuis 2016, la région ne cesse de compter ses morts », a lancé dans la foule Lamine Barry, qui affirme avoir perdu « plusieurs proches » dans l’attaque de Solhan, « la plus meurtrière et la plus révoltante ».
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre, est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes djihadistes, dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaïda) et le groupe État islamique au Grand Sahara. (AFP)
Les manifestants, réunis à Dori, chef-lieu de la région du Sahel, ont scandé « Sécurité pour le Sahel et le Burkina Faso », en brandissant des pancartes où l’on pouvait lire : « Non au deuil sans fin », « Non à l’inaction du gouvernement », « Plus jamais de Solhan » ou encore « Sécurisez nos populations comme vous sécurisez vos mines ».
Dans la nuit du 4 au 5 juin, au moins 132 personnes, selon le gouvernement et 160 selon des sources locales, ont été tuées dans l’attaque du village de Solhan, près de la frontière avec le Mali et le Niger.
Cette attaque est la plus meurtrière depuis le début de l’insurrection djihadiste au Burkina Faso, il y a six ans, qui a fait plus de 1400 morts et contraint un million de personnes à fuir leur foyer.
Les manifestants se sont rendus devant les bureaux du gouverneur, où ils ont remis un document demandent une série de mesures urgentes pour la sécurité des habitants et des axes routiers, a expliqué Yaya Dicko, un des organisateurs.
« Nous attendons du gouvernement, des actions concrètes pour nous sécuriser. Malgré certaines mesures comme le couvre-feu, il y a toujours des attaques, des vols, et des viols », a témoigné Awa Diallo.
« Nous sommes fatigués de ces deuils sans fin. Depuis 2016, la région ne cesse de compter ses morts », a lancé dans la foule Lamine Barry, qui affirme avoir perdu « plusieurs proches » dans l’attaque de Solhan, « la plus meurtrière et la plus révoltante ».
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre, est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes djihadistes, dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaïda) et le groupe État islamique au Grand Sahara. (AFP)