Bank of America-Merrill Lynch a été mandatée par l’Agence des participations de l’État pour gérer la privatisation de Groupe ADP, selon Le Figaro.
“Selon nos informations, l’Agence des participations de l’État (APE) a mandaté Bank of America-Merrill Lynch pour l’épauler dans le dossier ADP (Aéroports de Paris)”, écrit le quotidien sur son site internet.
“Si les équipes techniques sont ainsi en place, les arbitrages politiques sont loin d’être rendus. La forme et l’ampleur d’une éventuelle opération sur le capital d’ADP sont encore à l’examen.”
Plusieurs schémas sont envisagés, selon le journal : “Il s’agit principalement de déterminer si ADP doit rester un opérateur aéroportuaire propriétaire de ses terrains et détenteur d’une concession à durée indéfinie pour les exploiter, ou s’il faut transformer son modèle pour le calquer sur celui des concessions à durée déterminée (comme pour les autoroutes, par exemple), en séparant le foncier de l’exploitation.”
Groupe ADP n’a pas souhaité faire de commentaire sur ces informations. L’APE et Bank of America-Merrill Lynch n’ont pu être joints.
Une cession de part de Groupe ADP qui ferait passer l’Etat français sous le seuil de 50% - contre 50,6% actuellement - requiert le vote préalable d’un article de loi, “qui pourrait trouver sa place dans le futur texte sur les entreprises que portera (le ministre de l’Economie) Bruno Le Maire au premier semestre”, écrit aussi Le Figaro.
Le groupe Vinci, qui détient 8% de Groupe ADP, a fait savoir mi-novembre qu’il avait l’intention de se porter systématiquement candidat à toutes les privatisations d’aéroports ou opportunités d’acquisition dans le secteur.
L’APE réfléchit à la cession de participations dans diverses entreprises afin d’alimenter un fonds de 10 milliards d’euros dont le produit doit financer à hauteur d’environ 200 millions par an des investissements dans des secteurs innovants.
L’Etat a cédé début septembre 4,15% du groupe d’énergie Engie pour 1,53 milliard d’euros et a revendu début novembre les 4,73% du capital de Renault qu’il avait acquis en 2015, empochant une plus-value de plus de 55 millions d’euros.
Le fonds de l’Etat pour l’innovation sera opérationnel le 1er janvier 2018. (Reuters)
“Selon nos informations, l’Agence des participations de l’État (APE) a mandaté Bank of America-Merrill Lynch pour l’épauler dans le dossier ADP (Aéroports de Paris)”, écrit le quotidien sur son site internet.
“Si les équipes techniques sont ainsi en place, les arbitrages politiques sont loin d’être rendus. La forme et l’ampleur d’une éventuelle opération sur le capital d’ADP sont encore à l’examen.”
Plusieurs schémas sont envisagés, selon le journal : “Il s’agit principalement de déterminer si ADP doit rester un opérateur aéroportuaire propriétaire de ses terrains et détenteur d’une concession à durée indéfinie pour les exploiter, ou s’il faut transformer son modèle pour le calquer sur celui des concessions à durée déterminée (comme pour les autoroutes, par exemple), en séparant le foncier de l’exploitation.”
Groupe ADP n’a pas souhaité faire de commentaire sur ces informations. L’APE et Bank of America-Merrill Lynch n’ont pu être joints.
Une cession de part de Groupe ADP qui ferait passer l’Etat français sous le seuil de 50% - contre 50,6% actuellement - requiert le vote préalable d’un article de loi, “qui pourrait trouver sa place dans le futur texte sur les entreprises que portera (le ministre de l’Economie) Bruno Le Maire au premier semestre”, écrit aussi Le Figaro.
Le groupe Vinci, qui détient 8% de Groupe ADP, a fait savoir mi-novembre qu’il avait l’intention de se porter systématiquement candidat à toutes les privatisations d’aéroports ou opportunités d’acquisition dans le secteur.
L’APE réfléchit à la cession de participations dans diverses entreprises afin d’alimenter un fonds de 10 milliards d’euros dont le produit doit financer à hauteur d’environ 200 millions par an des investissements dans des secteurs innovants.
L’Etat a cédé début septembre 4,15% du groupe d’énergie Engie pour 1,53 milliard d’euros et a revendu début novembre les 4,73% du capital de Renault qu’il avait acquis en 2015, empochant une plus-value de plus de 55 millions d’euros.
Le fonds de l’Etat pour l’innovation sera opérationnel le 1er janvier 2018. (Reuters)