PARIS (Reuters) - L'assaillant qui a été abattu samedi à l'aérogare d'Orly Sud (Val-de-Marne) figurait dans les fichiers des services de renseignement pour "radicalisation" mais il était surtout connu jusque-là pour des délits de droit commun, selon le profil qu'en a dressé le procureur de Paris, François Molins.
Le casier judiciaire de Ziyed Ben Belgacem, qui a tiré samedi sur un policier à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) puis agressé des soldats de l'opération Sentinelle à Orly, comportait neuf mentions, principalement pour des violences et du trafic.
Il a notamment été condamné en 2001 à cinq ans d'emprisonnement pour des faits de vol avec arme et, en 2009, à deux peines d'emprisonnement pour des faits de trafic de stupéfiants, l'une de cinq ans, l'autre de trois ans.
Il a également été mis en examen à Paris et emprisonné en mars 2016 dans le cadre d'une enquête sur une série de vols par effraction, avant d'être libéré en septembre sous contrôle judiciaire.
Depuis cette date, ce multirécidiviste avait interdiction de quitter la France métropolitaine et devait pointer régulièrement au commissariat, une obligation qu'il avait respectée, selon le procureur de Paris.
C'est au cours de l'un de ses nombreux séjours en prison, en 2011-2012, qu'il est repéré comme "radicalisé", une étiquette qui lui a valu une perquisition administrative dans la foulée des attentats de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
Les recherches menées par les forces de l'ordre n'ont alors rien donné.
Une nouvelle perquisition a été effectuée samedi, après son équipée de Garges-lès-Gonesse à Orly, à son domicile, où ont été découverts quelques grammes de cocaïne, une machette et des devises étrangères.
Durant sa conférence de presse, François Molins n'a pas fait état d'un quelconque lien avec une organisation djihadiste, ni d'un séjour dans une zone de guerre.
Mais, selon lui, la nature des cibles visées - des soldats de l'opération Sentinelle - et son parcours justifiaient la saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris, habilitée à enquêter sur les attentats commis en France.
"Je suis là pour mourir par Allah. De toute façon, il va y avoir des morts", a déclaré Ziyed Ben Belgacem dans l'aérogare d'Orly Sud, selon les premiers témoignages des soldats.
Le casier judiciaire de Ziyed Ben Belgacem, qui a tiré samedi sur un policier à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) puis agressé des soldats de l'opération Sentinelle à Orly, comportait neuf mentions, principalement pour des violences et du trafic.
Il a notamment été condamné en 2001 à cinq ans d'emprisonnement pour des faits de vol avec arme et, en 2009, à deux peines d'emprisonnement pour des faits de trafic de stupéfiants, l'une de cinq ans, l'autre de trois ans.
Il a également été mis en examen à Paris et emprisonné en mars 2016 dans le cadre d'une enquête sur une série de vols par effraction, avant d'être libéré en septembre sous contrôle judiciaire.
Depuis cette date, ce multirécidiviste avait interdiction de quitter la France métropolitaine et devait pointer régulièrement au commissariat, une obligation qu'il avait respectée, selon le procureur de Paris.
C'est au cours de l'un de ses nombreux séjours en prison, en 2011-2012, qu'il est repéré comme "radicalisé", une étiquette qui lui a valu une perquisition administrative dans la foulée des attentats de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
Les recherches menées par les forces de l'ordre n'ont alors rien donné.
Une nouvelle perquisition a été effectuée samedi, après son équipée de Garges-lès-Gonesse à Orly, à son domicile, où ont été découverts quelques grammes de cocaïne, une machette et des devises étrangères.
Durant sa conférence de presse, François Molins n'a pas fait état d'un quelconque lien avec une organisation djihadiste, ni d'un séjour dans une zone de guerre.
Mais, selon lui, la nature des cibles visées - des soldats de l'opération Sentinelle - et son parcours justifiaient la saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris, habilitée à enquêter sur les attentats commis en France.
"Je suis là pour mourir par Allah. De toute façon, il va y avoir des morts", a déclaré Ziyed Ben Belgacem dans l'aérogare d'Orly Sud, selon les premiers témoignages des soldats.