TEL AVIV (Reuters) - Néophyte en politique, Benny Gantz, ancien chef d'état-major de Tsahal, s'affiche comme "l'anti-Netanyahu", auquel il pourrait succéder, en prônant notamment la tolérance zéro contre la corruption.
L'officier âgé de 60 ans dont l'alliance Bleu et Blanc disposerait de 56 sièges au Parlement, soit un de plus que le Likoud de Benjamin Netanyahu, a refusé jeudi une cohabitation avec son adversaire.
Mercredi, le candidat centriste avait appelé de ses voeux "un large gouvernement d'union nationale" pour la "quiétude" du pays.
Figure militaire imposante et respectée, Benny Gantz, un ancien de la Brigade parachutiste, fut de 2011 à 2015 le chef d'état-major de l'armée israélienne dont il gravit rapidement les échelons.
Benjamin Netanyahu n'a eu de cesse durant la campagne de dénoncer l'inexpérience de l'ex-général, entré en politique fin décembre 2018.
Benny Gantz, qui est titulaire notamment d'un master en sciences politiques, a été attaché militaire à l'ambassade d'Israël à Washington en 2007. Insuffisant pour prétendre s'adresser à Donald Trump, a séchement fait valoir "Bibi".
Il prône une diplomatie plus accommodante que celle de son rival, sans amender la politique de sécurité, et appelle à la reprise des pourparlers avec les Palestiniens sans toutefois accéder à leur demande d'un Etat souverain.
Lorsque le Premier ministre israélien sortant a annoncé son intention d'annexer la vallée du Jourdain, il a simplement déclaré que l'Etat hébreu devait maintenir des contrôles de sécurité dans ce corridor stratégique qui représente environ 30% de la Cisjordanie.
Une prudence taxée de flou artistique par ses détracteurs qui y voient indécision et absence de principes.
"UN LEADER? JE L'ESPÈRE, OUI"
"Je ne suis pas très fort avec les mots. Je le dis honnêtement: je ne suis pas un homme politique. Un leader? Je l'espère, oui", a déclaré Benny Gantz lors d'une conférence de presse, début septembre.
Mais l'aspirant Premier ministre sait aussi se montrer irréductible. Dans un clip de campagne diffusé au printemps dernier, il portait à son crédit la mort de centaines de "terroristes" palestiniens lors du dernier conflit en date à Gaza, qui a fait de nombreuses victimes civiles.
Marié et père de quatre enfants, fils d'une survivante de la Shoah, Benny Gantz met en avant sa droiture face à un Benjamin Netanyahu cerné de dossiers judiciaires qui doit comparaître devant un tribunal le 3 octobre pour corruption.
"Quand je regarde Gantz, je vois quelqu'un auquel je peux faire confiance, quelqu'un d'honnête et sincère. C'est un modèle", témoigne Tami Golan, un chef d'entreprise de Tel Aviv.
Benny Gantz pourrait élargir son assise à la Knesset grâce aux partis de gauche et aux formations arabes.
Si son passé militaire rebute dans la classe politique arabe, Benny Gantz est considéré malgré tout comme un antidote à Benjamin Netanyahu.
"Nous respectons l'issue démocratique des élections israéliennes. Quel que soit celui qui formera le gouvernement, nous nous tenons prêts à nous asseoir avec lui pour relancer les négociations", a déclaré mercredi le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al Maliki, lors d'une conférence de presse à Oslo. (AFP)
L'officier âgé de 60 ans dont l'alliance Bleu et Blanc disposerait de 56 sièges au Parlement, soit un de plus que le Likoud de Benjamin Netanyahu, a refusé jeudi une cohabitation avec son adversaire.
Mercredi, le candidat centriste avait appelé de ses voeux "un large gouvernement d'union nationale" pour la "quiétude" du pays.
Figure militaire imposante et respectée, Benny Gantz, un ancien de la Brigade parachutiste, fut de 2011 à 2015 le chef d'état-major de l'armée israélienne dont il gravit rapidement les échelons.
Benjamin Netanyahu n'a eu de cesse durant la campagne de dénoncer l'inexpérience de l'ex-général, entré en politique fin décembre 2018.
Benny Gantz, qui est titulaire notamment d'un master en sciences politiques, a été attaché militaire à l'ambassade d'Israël à Washington en 2007. Insuffisant pour prétendre s'adresser à Donald Trump, a séchement fait valoir "Bibi".
Il prône une diplomatie plus accommodante que celle de son rival, sans amender la politique de sécurité, et appelle à la reprise des pourparlers avec les Palestiniens sans toutefois accéder à leur demande d'un Etat souverain.
Lorsque le Premier ministre israélien sortant a annoncé son intention d'annexer la vallée du Jourdain, il a simplement déclaré que l'Etat hébreu devait maintenir des contrôles de sécurité dans ce corridor stratégique qui représente environ 30% de la Cisjordanie.
Une prudence taxée de flou artistique par ses détracteurs qui y voient indécision et absence de principes.
"UN LEADER? JE L'ESPÈRE, OUI"
"Je ne suis pas très fort avec les mots. Je le dis honnêtement: je ne suis pas un homme politique. Un leader? Je l'espère, oui", a déclaré Benny Gantz lors d'une conférence de presse, début septembre.
Mais l'aspirant Premier ministre sait aussi se montrer irréductible. Dans un clip de campagne diffusé au printemps dernier, il portait à son crédit la mort de centaines de "terroristes" palestiniens lors du dernier conflit en date à Gaza, qui a fait de nombreuses victimes civiles.
Marié et père de quatre enfants, fils d'une survivante de la Shoah, Benny Gantz met en avant sa droiture face à un Benjamin Netanyahu cerné de dossiers judiciaires qui doit comparaître devant un tribunal le 3 octobre pour corruption.
"Quand je regarde Gantz, je vois quelqu'un auquel je peux faire confiance, quelqu'un d'honnête et sincère. C'est un modèle", témoigne Tami Golan, un chef d'entreprise de Tel Aviv.
Benny Gantz pourrait élargir son assise à la Knesset grâce aux partis de gauche et aux formations arabes.
Si son passé militaire rebute dans la classe politique arabe, Benny Gantz est considéré malgré tout comme un antidote à Benjamin Netanyahu.
"Nous respectons l'issue démocratique des élections israéliennes. Quel que soit celui qui formera le gouvernement, nous nous tenons prêts à nous asseoir avec lui pour relancer les négociations", a déclaré mercredi le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al Maliki, lors d'une conférence de presse à Oslo. (AFP)