L'armée israélienne a frappé un lieu où se trouvait une prisonnière incluse dans la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a indiqué, jeudi, le mouvement de résistance palestinien Hamas.
« Toute agression ou bombardement à ce stade de la part de l'ennemi (israélien) pourrait transformer la libération d'une prisonnière en une tragédie », a déclaré Abu Obaida, porte-parole de la branche armée du Hamas, les Brigades Al-Qassam, dans une brève déclaration.
Cependant, il n'a pas donné de détails sur le sort de la prisonnière israélienne.
Le Qatar a annoncé, mercredi, un accord de cessez-le-feu visant à mettre fin à plus de 15 mois d'attaques israéliennes meurtrières contre la Bande de Gaza, où près de 46 800 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre 2023.
L'accord en trois phases, devant entrer en vigueur dimanche, prévoit un échange de prisonniers et un calme durable, avec l'objectif d'une trêve permanente et du retrait des forces israéliennes de Gaza.
Dans le cadre de la première phase de l'accord, 33 captifs israéliens doivent être libérés en échange de plusieurs prisonniers palestiniens.
La guerre israélienne contre Gaza a également provoqué des destructions massives et une crise humanitaire dans l'enclave.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.
Israël est également confronté à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l'enclave. [AA]
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