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L'Union africaine et plusieurs pays de la région saluent l'accord de cessez-le-feu à Gaza

Vendredi 17 Janvier 2025

Moussa Faki Mahamat, président (sortant) de la Commission de l'Union africaine
Moussa Faki Mahamat, président (sortant) de la Commission de l'Union africaine

Plusieurs pays africains ainsi que l'Union africaine ont accueilli favorablement, jeudi, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement de résistance palestinien Hamas.

 

« Je tiens à saluer le rôle crucial joué par le Qatar, l'Égypte et les États-Unis », a déclaré le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

 

Il a déclaré que l'organisation continentale appelle à la mise en œuvre immédiate et complète de l'accord et appelle de ses vœux la justice et la paix pour le peuple palestinien.

Le président de la Namibie, Nangolo Mbumba, a également salué l'accord.

 

« Je salue le cessez-le-feu pérenne annoncé par l'État du Qatar, qui représente un tournant décisif et tant espéré pour les Gazaouis, victimes d'une occupation prolongée".

 

Depuis le 7 octobre 2023, Gaza a été le théâtre d'atrocités qui ont causé la mort de milliers de civils et entraîné des destructions massives d'infrastructures civiles, le tout dans un contexte de violations flagrantes du droit international humanitaire", a-t-il écrit sur X.

 

Mbumba a souligné que le cessez-le-feu représente une opportunité pour le peuple de Gaza de regagner sa terre et de commencer le processus de reconstruction.

 

"Plus important encore, j'espère que le cessez-le-feu ouvrira la voie à une paix durable au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.

 

Saluant favorablement l'accord, l'Afrique du Sud a appelé à la mise en œuvre d'une "paix juste et durable qui garantisse la protection et la promotion des droits humains des Palestiniens et des Israéliens.

 

"Le cessez-le-feu est une étape cruciale pour mettre fin à la grave crise humanitaire que subissent les 2,3 millions de Palestiniens dans l'enclave de Gaza, que la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé être vraisemblablement génocidaire", a déclaré un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 

Il a ajouté que le cessez-le-feu "doit poser les bases d'une paix juste, qui devrait inclure l'établissement d'un État palestinien contigu, indépendant et viable."

 

"La souveraineté palestinienne et l'intégrité territoriale doivent être préservées. Il est impératif qu'aucun territoire ne soit annexé ni à Gaza ni en Cisjordanie après le cessez-le-feu, et que l'expansion des colonies illégales soit arrêtée", a-t-il conclu.

 

Ayant porté l'affaire de Gaza devant la Cour internationale de Justice, l'Afrique du Sud a souligné avec force que ''les décisions de la plus haute juridiction des Nations Unies, y compris les mesures provisoires, revêtent un caractère obligatoire et doivent être appliquées par la puissance occupante. Le respect du droit international et du droit humanitaire est une exigence incontournable.''

 

Le président somalien Hassan Sheikh Mohamoud a également salué les efforts du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis pour avoir facilité l'accord.

 

Mohamoud a souligné l'importance de maintenir le cessez-le-feu et a appelé la communauté internationale à accélérer la livraison de l'aide humanitaire urgente à la population de Gaza.

 

"Par cet accord, je souligne la nécessité d'efforts collectifs pour stabiliser le cessez-le-feu et prioriser la fourniture rapide d'une aide humanitaire afin d'atténuer la souffrance à Gaza", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par la présidence.

 

La Corne de l'Afrique a réaffirmé son engagement à soutenir la paix et a réitéré sa position sur la cause palestinienne, plaidant en faveur d'une solution juste et globale.

 

Mahmoud a souligné la nécessité d'établir un État palestinien indépendant et souverain, basé sur la solution à deux États. 

 

Mercredi, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahman, a annoncé le succès des médiateurs dans l'aboutissement d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, précisant que sa mise en œuvre commencera ce dimanche.

 

L'annonce de l'accord a eu lieu le 467e jour de l'extermination israélienne dans l'enclave de Gaza, soutenue par les États-Unis, laquelle a fait plus de 156 000 morts et blessés palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, ainsi que plus de 11 000 disparus.

 

Les destructions massives et la famine qui ont suivi ont causé la mort de dizaines d'enfants et de personnes âgées, faisant de cette crise l'une des pires catastrophes humanitaires au monde. [AA]

 
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