La police bissau-guinéenne a empêché jeudi des députés du plus grand parti du pays, le PAIGC, de tenir une conférence de presse à l’Assemblée nationale, selon cette formation politique et un journaliste de l’AFP.
La Guinée-Bissau, instable pays ouest-africain, est dans une impasse politique depuis le second tour de l’élection présidentielle du 29 décembre.
Après quatre mois de blocage, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 Etats), médiatrice dans les crises chroniques qui secouent le pays, a annoncé le 23 avril reconnaître l’opposant et ex-Premier Umaro Sissoco Embalo comme président.
Mais le chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Domingos Simoes Pereira, conteste toujours sa défaite au second tour face à M. Embalo, donné vainqueur à plusieurs reprises par la Commission nationale électorale.
Des policiers lourdement armés ont interdit l’accès au Parlement pour y tenir une conférence de presse à des députés du PAIGC, parti historique qui détient le plus grand nombre de sièges, selon un journaliste de l’AFP.
Le ministre de l’Intérieur Botché Candé, en isolement à Bissau à cause du coronavirus, n’était pas joignable, tout comme d’autres membres du gouvernement contactés par l’AFP.
« Des forces de l’ordre ont été déployées tout autour du Parlement pour empêcher la majorité de tenir un point de presse », a affirmé à la presse le chef du groupe parlementaire du PAIGC, Califa Seidi, au siège de ce parti.
« C’est une minorité au pouvoir qui par la force a empêché la majorité d’exercer ses activités à l’Assemblée. La Cédéao qui a reconnu un président autoproclamé doit assumer ses responsabilités quand les droits d’un parti politique qui a gagné les législatives sont bafoués par une minorité », a déclaré Marciano Indi, un député du PAIGC.
Le PAIGC a remporté les élections législatives de mars 2019, avec une majorité relative 47 sièges sur 102.
« Aucune session n’est programmée pour aujourd’hui (jeudi). Au nom de quoi ce parti veut-il envahir et occuper illégalement le Parlement? », a déclaré à l’AFP le député Abdu Mané, chef du groupe parlementaire affilié au président Embalo.
La Cédéao a demandé à M. Embalo de nommer un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement « au plus tard le 22 mai ». (AFP)
La Guinée-Bissau, instable pays ouest-africain, est dans une impasse politique depuis le second tour de l’élection présidentielle du 29 décembre.
Après quatre mois de blocage, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 Etats), médiatrice dans les crises chroniques qui secouent le pays, a annoncé le 23 avril reconnaître l’opposant et ex-Premier Umaro Sissoco Embalo comme président.
Mais le chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Domingos Simoes Pereira, conteste toujours sa défaite au second tour face à M. Embalo, donné vainqueur à plusieurs reprises par la Commission nationale électorale.
Des policiers lourdement armés ont interdit l’accès au Parlement pour y tenir une conférence de presse à des députés du PAIGC, parti historique qui détient le plus grand nombre de sièges, selon un journaliste de l’AFP.
Le ministre de l’Intérieur Botché Candé, en isolement à Bissau à cause du coronavirus, n’était pas joignable, tout comme d’autres membres du gouvernement contactés par l’AFP.
« Des forces de l’ordre ont été déployées tout autour du Parlement pour empêcher la majorité de tenir un point de presse », a affirmé à la presse le chef du groupe parlementaire du PAIGC, Califa Seidi, au siège de ce parti.
« C’est une minorité au pouvoir qui par la force a empêché la majorité d’exercer ses activités à l’Assemblée. La Cédéao qui a reconnu un président autoproclamé doit assumer ses responsabilités quand les droits d’un parti politique qui a gagné les législatives sont bafoués par une minorité », a déclaré Marciano Indi, un député du PAIGC.
Le PAIGC a remporté les élections législatives de mars 2019, avec une majorité relative 47 sièges sur 102.
« Aucune session n’est programmée pour aujourd’hui (jeudi). Au nom de quoi ce parti veut-il envahir et occuper illégalement le Parlement? », a déclaré à l’AFP le député Abdu Mané, chef du groupe parlementaire affilié au président Embalo.
La Cédéao a demandé à M. Embalo de nommer un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement « au plus tard le 22 mai ». (AFP)