« C’est la toute première fois que dans son fameux pré carré les intérêts de la France sont attaqués par des populations en colère. Ce message très clair a pu surprendre quelques stratèges parisiens mais on le sentait venir avec les événements du Mali, de Centrafrique, avec le rejet du franc CFA, l’ouverture des archives de l’Elysée sur le Rwanda, les déclarations et postures pour le moins maladroites de Macron, les malheurs de Sarkozy et de Bolloré, pour ne citer que ces exemples.
Dans le cas particulier du Sénégal, le fait que Macky Sall ait toujours fait passer les intérêts de la France avant ceux de notre pays, a causé une grande exaspération et on en a vu le résultat. Beaucoup de Français auront certainement du mal à l’accepter mais leur pays est une puissance en déclin et a de moins en moins les moyens de sa bonne vieille politique impériale.
Ce qui s’est passé à Bamako et à Bangui, les événements de Dakar et leur probable effet de contagion à Libreville, à Yaoundé ou à Abidjan, ce sont autant de signes cliniques attestant que la Françafrique est en train de mourir de sa belle mort. Je ne dis pas que nous sommes sur le point de sortir du tunnel mais au rythme où vont les choses on peut affirmer que nous en apercevons le bout, que nous avançons, même si c’est à pas lents et incertains, vers le temps de la souveraineté reconquise. » (Entretien avec Kirinapost)
Dans le cas particulier du Sénégal, le fait que Macky Sall ait toujours fait passer les intérêts de la France avant ceux de notre pays, a causé une grande exaspération et on en a vu le résultat. Beaucoup de Français auront certainement du mal à l’accepter mais leur pays est une puissance en déclin et a de moins en moins les moyens de sa bonne vieille politique impériale.
Ce qui s’est passé à Bamako et à Bangui, les événements de Dakar et leur probable effet de contagion à Libreville, à Yaoundé ou à Abidjan, ce sont autant de signes cliniques attestant que la Françafrique est en train de mourir de sa belle mort. Je ne dis pas que nous sommes sur le point de sortir du tunnel mais au rythme où vont les choses on peut affirmer que nous en apercevons le bout, que nous avançons, même si c’est à pas lents et incertains, vers le temps de la souveraineté reconquise. » (Entretien avec Kirinapost)