Quatorze soldats ont été tués dans une embuscade dans le nord du Burkina Faso, soit l'une des plus graves attaques contre l'armée depuis cinq ans, en pleine campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 22 novembre. L'attaque a été perpétrée mercredi dans le nord du pays, dans une zone frontalière du Mali et du Niger, l'une des régions les plus touchées par les exactions des groupes jihadistes.
"Une patrouille militaire est tombée dans une embuscade sur l'axe Tin Akoff-Beldiabé", des localités situées dans la province de l'Oudalan, a expliqué à l'AFP une source sécuritaire sous couvert d'anonymat. "Treize militaires et un gendarme" ont été tués, et sept autres militaires blessés, "dont trois gravement qui ont été évacués sur (la capitale) Ouagadougou", a déclaré jeudi soir une autre source de sécurité.
Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré a décidé de suspendre pendant 48 heures sa campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives du 22 novembre prochain. (AFP)
"Une patrouille militaire est tombée dans une embuscade sur l'axe Tin Akoff-Beldiabé", des localités situées dans la province de l'Oudalan, a expliqué à l'AFP une source sécuritaire sous couvert d'anonymat. "Treize militaires et un gendarme" ont été tués, et sept autres militaires blessés, "dont trois gravement qui ont été évacués sur (la capitale) Ouagadougou", a déclaré jeudi soir une autre source de sécurité.
Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré a décidé de suspendre pendant 48 heures sa campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives du 22 novembre prochain. (AFP)