Le procès des assassins présumés de l’ancien président du Burkina Faso Thomas Sankara a repris mardi 22 mars après plusieurs semaines d’interruption, des avocats de la défense plaidant la relaxe de leurs clients. Le procès était suspendu depuis le 3 mars, à la demande des avocats de la défense qui s’interrogeaient sur la constitutionnalité du chef d’accusation d’« attentat à la sûreté de l’Etat ».
Vendredi, le Conseil constitutionnel avait rejeté cette demande et le procès a repris mardi avec les plaidoiries de la défense. Elles ont débuté par celle de Me Issiaka Ouattara, avocat du médecin militaire Alidou Diebré, poursuivi pour « faux en écriture publique » pour avoir établi le certificat de décès de Thomas Sankara avec la mention « mort naturelle ». Evoquant une prescription des faits reprochés à son client, l’avocat a plaidé la relaxe car, a-t-il précisé, « M. Diebré n’avait aucune intention coupable ».
Ensuite, Me Kopiho Moumouny, avocat de Kafando Hamadou, également poursuivi pour « faux en écriture publique », pour avoir produit un autre certificat de décès avec la mention « mort accidentelle », a également évoqué la prescription des faits et plaidé la relaxe. (Le Monde avec AFP)
Vendredi, le Conseil constitutionnel avait rejeté cette demande et le procès a repris mardi avec les plaidoiries de la défense. Elles ont débuté par celle de Me Issiaka Ouattara, avocat du médecin militaire Alidou Diebré, poursuivi pour « faux en écriture publique » pour avoir établi le certificat de décès de Thomas Sankara avec la mention « mort naturelle ». Evoquant une prescription des faits reprochés à son client, l’avocat a plaidé la relaxe car, a-t-il précisé, « M. Diebré n’avait aucune intention coupable ».
Ensuite, Me Kopiho Moumouny, avocat de Kafando Hamadou, également poursuivi pour « faux en écriture publique », pour avoir produit un autre certificat de décès avec la mention « mort accidentelle », a également évoqué la prescription des faits et plaidé la relaxe. (Le Monde avec AFP)