Le continent africain doit susciter ’’un vaste mouvement’’ pour la modification des textes législatifs relatifs aux contrats miniers et pétroliers, une perspective qui profiterait aux économies africaines, a indiqué, vendredi, à Nairobi (Kenya), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.
"Il y a un vaste mouvement qui doit être fait pour que nous exigions les modifications des législations pétrolières et minières à travers l’exploitation de nos ressources naturelles", a-t-il indiqué au cours d’une rencontre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).
Cette rencontre organisée en prélude à la 6e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), prévue les 27 et 28 août, était axée sur l’auto-évaluation de l’Afrique pour la bonne gouvernance.
Dans son intervention, le président Sall a souligné l’importance du partage et du partenariat gagnant-gagnant entre exploitants miniers et pays africains, promettant de porter sur cette question la voix du continent africain lors du prochain Sommet du G20, prévu les 4 et 5 septembre en Chine.
Selon lui, les modifications à apporter aux contrats miniers et pétroliers en vigueur en Afrique devraient "prendre en compte la nécessaire répartition des revenus".
"Ainsi nous pourrons totalement nous passer de l’aide publique au développement et contribuer de manière efficace au développement de nos pays et lutter par la même occasion contre l’évasion fiscale qui reste une menace sérieuse pour les économies africaines", a-t-il soutenu.
Le MAEP, créé en 2003, est un outil d’auto-évaluation volontaire par les États membres de l’UA. Il encourage les États engagés dans ce processus à veiller à ce que leurs politiques et pratiques soient conformes aux valeurs de gouvernance politique, économique et d’entreprise, aux codes et normes qui ont fait l’objet d’un accord. (APS)
"Il y a un vaste mouvement qui doit être fait pour que nous exigions les modifications des législations pétrolières et minières à travers l’exploitation de nos ressources naturelles", a-t-il indiqué au cours d’une rencontre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).
Cette rencontre organisée en prélude à la 6e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), prévue les 27 et 28 août, était axée sur l’auto-évaluation de l’Afrique pour la bonne gouvernance.
Dans son intervention, le président Sall a souligné l’importance du partage et du partenariat gagnant-gagnant entre exploitants miniers et pays africains, promettant de porter sur cette question la voix du continent africain lors du prochain Sommet du G20, prévu les 4 et 5 septembre en Chine.
Selon lui, les modifications à apporter aux contrats miniers et pétroliers en vigueur en Afrique devraient "prendre en compte la nécessaire répartition des revenus".
"Ainsi nous pourrons totalement nous passer de l’aide publique au développement et contribuer de manière efficace au développement de nos pays et lutter par la même occasion contre l’évasion fiscale qui reste une menace sérieuse pour les économies africaines", a-t-il soutenu.
Le MAEP, créé en 2003, est un outil d’auto-évaluation volontaire par les États membres de l’UA. Il encourage les États engagés dans ce processus à veiller à ce que leurs politiques et pratiques soient conformes aux valeurs de gouvernance politique, économique et d’entreprise, aux codes et normes qui ont fait l’objet d’un accord. (APS)