PARIS (Reuters) - Le tribunal administratif de Lille a ordonné lundi à la ville de Calais de déplacer dans les 24 heures une benne disposée par la ville devant le local du Secours catholique afin d'empêcher l'installation de douches pour les migrants.
L'association justifie cette installation par le retour de migrants dans la commune, où un campement habité par plus de 6.000 personnes a été démantelé en octobre dernier.
Le tribunal de Lille a jugé que l'initiative prise par la mairie la semaine dernière et contestée par le Secours catholique constituait "une atteinte au droit de propriété" de l'association.
Lors de l'audience, lundi, le juge a précisé que son jugement ne porterait pas sur l'opportunité d'installer des douches pour les migrants mais concernerait, au regard du droit, la seule décision de la municipalité de bloquer un accès.
La mairie entendait ainsi empêcher la mise en place d'un troisième bloc de douches destiné aux migrants mineurs.
A l'audience, l'avocat du Secours catholique, Me Lionel Crusoé, a déclaré que le "retour à Calais de migrants dans des conditions dramatiques" rendait nécessaires de nouvelles installations.
"Certains ne se sont pas lavés depuis des semaines", a ajouté l'avocat.
Les défenseurs de la ville ont expliqué que ni la municipalité ni l'Etat ne souhaitaient un nouveau point de fixation de migrants à Calais, après le démantèlement de la "jungle".
Plusieurs associations, dont le Secours catholique, affirment que des migrants, notamment des mineurs, sont de retour dans la région.
La préfecture du Pas-de-Calais nie un retour massif des migrants et parle de "cas individuels".
L'association justifie cette installation par le retour de migrants dans la commune, où un campement habité par plus de 6.000 personnes a été démantelé en octobre dernier.
Le tribunal de Lille a jugé que l'initiative prise par la mairie la semaine dernière et contestée par le Secours catholique constituait "une atteinte au droit de propriété" de l'association.
Lors de l'audience, lundi, le juge a précisé que son jugement ne porterait pas sur l'opportunité d'installer des douches pour les migrants mais concernerait, au regard du droit, la seule décision de la municipalité de bloquer un accès.
La mairie entendait ainsi empêcher la mise en place d'un troisième bloc de douches destiné aux migrants mineurs.
A l'audience, l'avocat du Secours catholique, Me Lionel Crusoé, a déclaré que le "retour à Calais de migrants dans des conditions dramatiques" rendait nécessaires de nouvelles installations.
"Certains ne se sont pas lavés depuis des semaines", a ajouté l'avocat.
Les défenseurs de la ville ont expliqué que ni la municipalité ni l'Etat ne souhaitaient un nouveau point de fixation de migrants à Calais, après le démantèlement de la "jungle".
Plusieurs associations, dont le Secours catholique, affirment que des migrants, notamment des mineurs, sont de retour dans la région.
La préfecture du Pas-de-Calais nie un retour massif des migrants et parle de "cas individuels".