Dans le classement 2018 des 500 premières entreprises africaines répertoriées par le magazine Jeune Afrique, seules quatre (4) entreprises sénégalaises ou apparentées y figurent. La SONATEL est au 85e rang avec un chiffre d’affaires de 1 milliard 457 millions 500 mille dollars pour un résultat net de 347,6 millions de dollars. Le leader des télécoms sénégalaises a gagné 4 places par rapport à l’année 2017.
La deuxième entreprise sénégalaise du classement annuel de Jeune Afrique est la Société africaine de raffinage. Empêtrée dans de graves difficultés de gestion et de management, la SAR est passée de la 158e place en 2017 à la 195e en 2018 (37 places perdues) avec un chiffre d’affaires de 631 millions de dollars et un résultat net de 19,8 millions de dollars.
La SENELEC engrange petit à petit les dividendes liés aux réformes apportées à son management depuis quelques années. En réalisant un chiffre d’affaires de 540,2 millions de dollars et un résultat net de 49,1 millions de dollars, le producteur et distributeur d’électricité national fait un bond prodigieux de 54 places sur une année (de 277e à 223e).
La quatrième entreprise nationale est TOTAL SENEGAL qui fait un chiffre d’affaires de 477,6 millions de dollars et un résultat net négatif de -0,1 million de dollars. Classé 214e en 2017, Total Sénégal est tombé du reste à la 244e place en 2018.
Premier distributeur de pétroliers et de services annexes, Total Sénégal est détenu à environ 30% par des actionnaires sénégalais.
L’Afrique du Sud est plus que jamais la première puissance économique africaine avec 151 entreprises sur les 500 étudiées et classées dont 37 sur les 50 premières.
Mais le mastodonte tous secteurs confondus est la compagnie algérienne SONATRACH avec ses avec ses 30 milliards 242 millions de dollars de chiffres d’affaires en dépit des secousses qui caractérisent le marché pétro-gazier international depuis 2014, notamment la chute des cours du pétrole notamment.
Le Maroc s’affirme comme un potentiel futur géant du continent avec 64 de ses entreprises dans le Top 500 africain, d’où sa quête effrénée de profondeur en Afrique à travers sa demande d’admission (pour le moment bloquée) à la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Afrique (Cedeao). Le Royaume chérifien est devant le Nigeria, deuxième puissance économique d’Afrique qui place 31 entreprises dans le gotha, l’Egypte (25 entreprises), la Côte d’Ivoire (21 entreprises) et le grand rival politique, l’Algérie (20 entreprises).
Méthode.
Pour cette enquête, Jeune Afrique indique avoir «recensé 14198 sociétés, qui ont reçu un questionnaire.» Ensuite, «nous avons pu établir une liste qui comporte les données financières de 1570 entreprises. Ces éléments (…) ont permis de réaliser le palmarès des 500 entreprises africaines selon leur chiffre d’affaires, ainsi que les classements par zones géographiques, par secteurs d’activité et du point de vue de la rentabilité.»
«Pour le Top 500, nous prenons en compte les entreprises juridiquement présentes sur le continent» et «l’ensemble des classements porte sur l’exercice clos le 31 décembre 2016.
La deuxième entreprise sénégalaise du classement annuel de Jeune Afrique est la Société africaine de raffinage. Empêtrée dans de graves difficultés de gestion et de management, la SAR est passée de la 158e place en 2017 à la 195e en 2018 (37 places perdues) avec un chiffre d’affaires de 631 millions de dollars et un résultat net de 19,8 millions de dollars.
La SENELEC engrange petit à petit les dividendes liés aux réformes apportées à son management depuis quelques années. En réalisant un chiffre d’affaires de 540,2 millions de dollars et un résultat net de 49,1 millions de dollars, le producteur et distributeur d’électricité national fait un bond prodigieux de 54 places sur une année (de 277e à 223e).
La quatrième entreprise nationale est TOTAL SENEGAL qui fait un chiffre d’affaires de 477,6 millions de dollars et un résultat net négatif de -0,1 million de dollars. Classé 214e en 2017, Total Sénégal est tombé du reste à la 244e place en 2018.
Premier distributeur de pétroliers et de services annexes, Total Sénégal est détenu à environ 30% par des actionnaires sénégalais.
L’Afrique du Sud est plus que jamais la première puissance économique africaine avec 151 entreprises sur les 500 étudiées et classées dont 37 sur les 50 premières.
Mais le mastodonte tous secteurs confondus est la compagnie algérienne SONATRACH avec ses avec ses 30 milliards 242 millions de dollars de chiffres d’affaires en dépit des secousses qui caractérisent le marché pétro-gazier international depuis 2014, notamment la chute des cours du pétrole notamment.
Le Maroc s’affirme comme un potentiel futur géant du continent avec 64 de ses entreprises dans le Top 500 africain, d’où sa quête effrénée de profondeur en Afrique à travers sa demande d’admission (pour le moment bloquée) à la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Afrique (Cedeao). Le Royaume chérifien est devant le Nigeria, deuxième puissance économique d’Afrique qui place 31 entreprises dans le gotha, l’Egypte (25 entreprises), la Côte d’Ivoire (21 entreprises) et le grand rival politique, l’Algérie (20 entreprises).
Méthode.
Pour cette enquête, Jeune Afrique indique avoir «recensé 14198 sociétés, qui ont reçu un questionnaire.» Ensuite, «nous avons pu établir une liste qui comporte les données financières de 1570 entreprises. Ces éléments (…) ont permis de réaliser le palmarès des 500 entreprises africaines selon leur chiffre d’affaires, ainsi que les classements par zones géographiques, par secteurs d’activité et du point de vue de la rentabilité.»
«Pour le Top 500, nous prenons en compte les entreprises juridiquement présentes sur le continent» et «l’ensemble des classements porte sur l’exercice clos le 31 décembre 2016.