Nations unies (Etats-Unis) - La République démocratique du Congo (RDC) a été élue lundi au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, suscitant de vives critiques des Etats-Unis et d'ONG dénonçant son bilan en la matière.
Au total, l'Assemblée générale de l'ONU a pourvu 15 sièges de ce Conseil fort de 47 membres et basé à Genève. Ces sièges, pour trois ans à partir de janvier 2018, étaient à pourvoir à raison de 4 pour l'Afrique, 4 pour l'Asie-Pacifique, 2 pour l'Europe orientale, 3 pour l'Amérique latine, et 2 pour d'autres Etats.
La RDC a recueilli 151 voix sur 193 votes, le nombre d'Etats membres de l'Assemblée générale de l'ONU. La majorité requise était de 97 voix. Le groupe de pays africains s'était mis d'accord il y a quelques mois pour proposer outre la RDC, l'Angola, le Nigeria et le Sénégal afin d'occuper les sièges alloués au continent. L'Angola a recueilli 187 votes, le Nigeria 185 et le Sénégal 188.
Outre ceux-ci, les autres membres de l'Assemblée élus sont l'Afghanistan, l'Australie, le Chili, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Slovaquie, l'Espagne et l'Ukraine.
Pour les Etats-Unis, l'élection de la RDC est "une preuve de plus du manque de crédibilité du Conseil des droits de l'Homme et de la nécessité de le réformer afin de le sauvegarder". Ce pays "connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, a été élu pour travailler au sein de l'institution la plus importante pour les droits de l'Homme", a dénoncé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
"Les droits de l'Homme sont trop importants pour laisser un système dépassé continuer à exister sans être contrôlé ni réformé", a ajouté dans un communiqué la diplomate, qui doit se rendre prochainement à Kinshasa, en déplorant une sélection de candidats qui ne permet ni opposition ni concurrence.
L'élection de la RDC au Conseil des droits de l'Homme "est une insulte pour les nombreuses victimes des abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays", a aussi dénoncé dans un communiqué Louis Charbonneau, directeur à New York de l'ONG Human Rights Watch.
En juillet, les Etats-Unis avaient déjà vivement critiqué les pays africains ayant soutenu la candidature de la RDC, alors que le Conseil enquête sur des atrocités commises dans la région du Kasaï par les forces armées gouvernementales et des milices.
"Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d'un pays comme la République démocratique du Congo pour qu'il devienne membre du Conseil des droits de l'homme, cela n'affaiblit pas seulement cette institution - mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent", avait alors affirmé Nikki Haley.
L'élection l'année dernière de l'Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l'homme, avait également suscité des critiques.
Au total, l'Assemblée générale de l'ONU a pourvu 15 sièges de ce Conseil fort de 47 membres et basé à Genève. Ces sièges, pour trois ans à partir de janvier 2018, étaient à pourvoir à raison de 4 pour l'Afrique, 4 pour l'Asie-Pacifique, 2 pour l'Europe orientale, 3 pour l'Amérique latine, et 2 pour d'autres Etats.
La RDC a recueilli 151 voix sur 193 votes, le nombre d'Etats membres de l'Assemblée générale de l'ONU. La majorité requise était de 97 voix. Le groupe de pays africains s'était mis d'accord il y a quelques mois pour proposer outre la RDC, l'Angola, le Nigeria et le Sénégal afin d'occuper les sièges alloués au continent. L'Angola a recueilli 187 votes, le Nigeria 185 et le Sénégal 188.
Outre ceux-ci, les autres membres de l'Assemblée élus sont l'Afghanistan, l'Australie, le Chili, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Slovaquie, l'Espagne et l'Ukraine.
Pour les Etats-Unis, l'élection de la RDC est "une preuve de plus du manque de crédibilité du Conseil des droits de l'Homme et de la nécessité de le réformer afin de le sauvegarder". Ce pays "connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, a été élu pour travailler au sein de l'institution la plus importante pour les droits de l'Homme", a dénoncé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
"Les droits de l'Homme sont trop importants pour laisser un système dépassé continuer à exister sans être contrôlé ni réformé", a ajouté dans un communiqué la diplomate, qui doit se rendre prochainement à Kinshasa, en déplorant une sélection de candidats qui ne permet ni opposition ni concurrence.
L'élection de la RDC au Conseil des droits de l'Homme "est une insulte pour les nombreuses victimes des abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays", a aussi dénoncé dans un communiqué Louis Charbonneau, directeur à New York de l'ONG Human Rights Watch.
En juillet, les Etats-Unis avaient déjà vivement critiqué les pays africains ayant soutenu la candidature de la RDC, alors que le Conseil enquête sur des atrocités commises dans la région du Kasaï par les forces armées gouvernementales et des milices.
"Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d'un pays comme la République démocratique du Congo pour qu'il devienne membre du Conseil des droits de l'homme, cela n'affaiblit pas seulement cette institution - mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent", avait alors affirmé Nikki Haley.
L'élection l'année dernière de l'Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l'homme, avait également suscité des critiques.