Washington - Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a exhorté vendredi Washington à lever de manière définitive ses tarifs sur les importations d'acier et d'aluminium européens et a refusé d'entrer dans un "combat contre la Chine", accusée de pratiques commerciales déloyales.
"Nous ne nous contenterons pas d'une exemption provisoire", a déclaré Bruno Le Maire, en marge des réunions du FMI. "Les augmentations de tarifs ne peuvent pas peser comme une épée de Damoclès sur les relations commerciales entre les Etats", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump imposé le 8 mars, de manière unilatérale, des droits de douane de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium. Il en a exempté provisoirement plusieurs alliés dans l'Union européenne ainsi que le Canada et le Mexique.
Bruno Le Maire s'est par ailleurs refusé "d'entrer dans un combat contre la Chine". "Ce serait vain et inutile", a-t-il ajouté, soulignant qu'il voulait au contraire engager Pékin dans un dialogue constructif. "Et nous ne voulons le faire qu'une fois que nous sommes totalement libres, sans la menace de tarifs au-dessus de notre tête".
Il a souligné que le "vrai sujet était la redéfinition du multilatéralisme commercial en tenant compte de la réalité chinoise".
Bruno Le Maire, qui participe aux réunions des ministres des finances du G20, a en outre souligné que la France était disposée à reconnaître que la Chine devait améliorer ses pratiques en matière de commerce.
La France partage aussi le diagnostic des Américains. "Nous avons des difficultés sur les surcapacités de l'acier, nous avons un sujet sur la protection de nos technologies, nous ne voulons pas de pillage des technologies françaises", a ainsi cité en exemples le ministre français.
Bruno Le Maire a par ailleurs souligné que la question du commerce mondiale était "dans toutes les têtes" aux réunions du G20 car tous les pays sont désormais conscients d'être dans une période de redéfinition des règles du commerce international.
M. Le Maire a indiqué que la France faisait tout pour éviter la guerre commerciale prônant une vision fondée sur des règles de réciprocité, "les seules viables".
Et dans ce dossier, les pays européens font front commun et avancent "de manière unie", selon lui.
"Je me réjouis que les tentatives de désunion n'aient pas marché et qu'aucun pays ne cède à la tentation de négocier de manière séparée", a-t-il insisté.
"Maintenant, il faut arriver à engager la Chine à faire évoluer ses relations commerciales", a-t-il dit. "Nous refusons toute solution qui opposerait la Chine à une partie du monde".
Il a enfin estimé que le dialogue était "constructif" avec les Américains. "Nous ne trouvons pas porte close", a-t-il assuré.
Outre les tarifs sur l'acier et l'aluminium, l'administration Trump a spécifiquement ciblé la Chine, qu'elle accuse de "transfert forcé de technologies américaines" et de "vol de propriété intellectuelle".
Washington a ainsi dressé une liste provisoire de produits chinois susceptibles d'être soumis à leur tour à de nouvelles taxes pour compenser ces pratiques commerciales jugées "déloyales".
Le géant asiatique a répliqué avec des représailles dans des proportions identiques, faisant redouter une véritable guerre commerciale.
"Nous ne nous contenterons pas d'une exemption provisoire", a déclaré Bruno Le Maire, en marge des réunions du FMI. "Les augmentations de tarifs ne peuvent pas peser comme une épée de Damoclès sur les relations commerciales entre les Etats", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump imposé le 8 mars, de manière unilatérale, des droits de douane de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium. Il en a exempté provisoirement plusieurs alliés dans l'Union européenne ainsi que le Canada et le Mexique.
Bruno Le Maire s'est par ailleurs refusé "d'entrer dans un combat contre la Chine". "Ce serait vain et inutile", a-t-il ajouté, soulignant qu'il voulait au contraire engager Pékin dans un dialogue constructif. "Et nous ne voulons le faire qu'une fois que nous sommes totalement libres, sans la menace de tarifs au-dessus de notre tête".
Il a souligné que le "vrai sujet était la redéfinition du multilatéralisme commercial en tenant compte de la réalité chinoise".
Bruno Le Maire, qui participe aux réunions des ministres des finances du G20, a en outre souligné que la France était disposée à reconnaître que la Chine devait améliorer ses pratiques en matière de commerce.
La France partage aussi le diagnostic des Américains. "Nous avons des difficultés sur les surcapacités de l'acier, nous avons un sujet sur la protection de nos technologies, nous ne voulons pas de pillage des technologies françaises", a ainsi cité en exemples le ministre français.
Bruno Le Maire a par ailleurs souligné que la question du commerce mondiale était "dans toutes les têtes" aux réunions du G20 car tous les pays sont désormais conscients d'être dans une période de redéfinition des règles du commerce international.
M. Le Maire a indiqué que la France faisait tout pour éviter la guerre commerciale prônant une vision fondée sur des règles de réciprocité, "les seules viables".
Et dans ce dossier, les pays européens font front commun et avancent "de manière unie", selon lui.
"Je me réjouis que les tentatives de désunion n'aient pas marché et qu'aucun pays ne cède à la tentation de négocier de manière séparée", a-t-il insisté.
"Maintenant, il faut arriver à engager la Chine à faire évoluer ses relations commerciales", a-t-il dit. "Nous refusons toute solution qui opposerait la Chine à une partie du monde".
Il a enfin estimé que le dialogue était "constructif" avec les Américains. "Nous ne trouvons pas porte close", a-t-il assuré.
Outre les tarifs sur l'acier et l'aluminium, l'administration Trump a spécifiquement ciblé la Chine, qu'elle accuse de "transfert forcé de technologies américaines" et de "vol de propriété intellectuelle".
Washington a ainsi dressé une liste provisoire de produits chinois susceptibles d'être soumis à leur tour à de nouvelles taxes pour compenser ces pratiques commerciales jugées "déloyales".
Le géant asiatique a répliqué avec des représailles dans des proportions identiques, faisant redouter une véritable guerre commerciale.