Malgré une semaine d’intense diplomatie, les discussions restent au point mort. «C’est dérangeant», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
«Nous ne savons pas quel sera le résultat, nous avons eu ces trois sessions de pourparlers, il y a certains points d’entente entre nous. Mais en général, sur les questions de principes, nous pouvons désormais dire que nous restons sur des positions divergentes, sur des positions totalement divergentes. Et ce n’est pas bien, c’est dérangeant», a-t-il dit.
Européens et Américains accusent les Russes d’avoir déployé près de 100.000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une potentielle invasion du pays voisin. Le renseignement américain affirme même que Moscou a déjà déployé des agents dans l’est de Ukraine pour mener des opérations de «sabotage» visant à créer un «prétexte» pour une offensive.
Le Kremlin a rejeté ces accusations et assure vouloir se défendre de la posture jugée menaçant de l’Otan à ses portes. La Russie exige notamment la garantie que l’Alliance atlantique n’acceptera pas l’adhésion de l’Ukraine, une concession de principe que refusent les Occidentaux.
«Personne ne menace personne»
«Personne ne menace personne de mener une action militaire», «ce serait une folie», a assuré Dmitri Peskov sur CNN, interrogé sur une possible offensive russe en cas d’échec de la diplomatie. «Mais nous serons prêts à mener des représailles» si l’Otan ne satisfait pas les exigences russes, a-t-il prévenu, sans plus de précisions sur la nature de cette riposte.
«Nous ne parlons pas de demain, ce n’est pas une question d’heures», mais «nous ne voulons pas voir des négociations d’un mois, d’un an, juste pour discuter de nos désaccords», a encore averti le porte-parole du président russe Vladimir Poutine. «Nous voulons sentir le début d’une volonté de prendre en compte nos inquiétudes. A ce stade, nous avons malheureusement échoué à parvenir à ce résultat.»
Il a aussi rejeté la menace de sanctions sans précédent formulée par les Etats-Unis en cas d’invasion de l’Ukraine. «Ce serait une grosse erreur» car cela «mènerait à un arrêt de toute relation entre nos deux pays», a-t-il mis en garde. (AFP)
«Nous ne savons pas quel sera le résultat, nous avons eu ces trois sessions de pourparlers, il y a certains points d’entente entre nous. Mais en général, sur les questions de principes, nous pouvons désormais dire que nous restons sur des positions divergentes, sur des positions totalement divergentes. Et ce n’est pas bien, c’est dérangeant», a-t-il dit.
Européens et Américains accusent les Russes d’avoir déployé près de 100.000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une potentielle invasion du pays voisin. Le renseignement américain affirme même que Moscou a déjà déployé des agents dans l’est de Ukraine pour mener des opérations de «sabotage» visant à créer un «prétexte» pour une offensive.
Le Kremlin a rejeté ces accusations et assure vouloir se défendre de la posture jugée menaçant de l’Otan à ses portes. La Russie exige notamment la garantie que l’Alliance atlantique n’acceptera pas l’adhésion de l’Ukraine, une concession de principe que refusent les Occidentaux.
«Personne ne menace personne»
«Personne ne menace personne de mener une action militaire», «ce serait une folie», a assuré Dmitri Peskov sur CNN, interrogé sur une possible offensive russe en cas d’échec de la diplomatie. «Mais nous serons prêts à mener des représailles» si l’Otan ne satisfait pas les exigences russes, a-t-il prévenu, sans plus de précisions sur la nature de cette riposte.
«Nous ne parlons pas de demain, ce n’est pas une question d’heures», mais «nous ne voulons pas voir des négociations d’un mois, d’un an, juste pour discuter de nos désaccords», a encore averti le porte-parole du président russe Vladimir Poutine. «Nous voulons sentir le début d’une volonté de prendre en compte nos inquiétudes. A ce stade, nous avons malheureusement échoué à parvenir à ce résultat.»
Il a aussi rejeté la menace de sanctions sans précédent formulée par les Etats-Unis en cas d’invasion de l’Ukraine. «Ce serait une grosse erreur» car cela «mènerait à un arrêt de toute relation entre nos deux pays», a-t-il mis en garde. (AFP)