Le président iranien Hassan Rohani a accusé mercredi les Etats-Unis, ennemi juré de la République islamique, de répandre « la peur » autour du nouveau coronavirus dont le bilan en Iran est de 19 morts, soit le plus lourd après celui de la Chine.
Le porte-parole du ministère de la santé Kianouche Jahanpour a annoncé le décès de quatre nouvelles personnes parmi 44 nouveaux cas de personnes infectées par le nouveau coronavirus détectés ces dernières 24h, portant le bilan à 19 morts.
Près de 140 personnes, dont le vice-ministre de la Santé, ont été infectées par la maladie à travers plus de dix provinces d’Iran et la plupart des voisins de la République islamique ont mis en place des mesures de restrictions des déplacements et de placement en quarantaine.
Nombre d’écoles, universités et centres culturels ou sportifs ont été fermés et de nombreux événements repoussés pour permettre à des équipes sanitaires de désinfecter les lieux et transports publics iraniens.
« Nous ne devrions pas laisser l’Amérique ajouter un virus, appelé la peur extrême (...), au coronavirus », a déclaré M. Rohani à l’issue d’une réunion du cabinet au lendemain d’une déclaration du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo appelant l’Iran à « dire la vérité » au sujet de l’épidémie en Iran.
Depuis l’annonce le 19 février des deux premiers décès dus à la maladie, à Qom, ville sainte chiite du centre du pays qui attire pèlerins et théologiens du monde entier, le gouvernement a promis d’être plus transparent après avoir été accusé de minimiser le bilan de l’épidémie sur son sol.
« Les Américains eux-mêmes sont en difficulté face au coronavirus. 16.000 personnes sont mortes de la grippe (aux Etats-Unis) mais ils ne parlent pas de leurs propres (morts) », a ajouté M. Rohani.
Mardi le président iranien avait déjà appelé au calme, affirmant que l’épidémie n’était pas pire que d’autres ayant déjà touché l’Iran.
« Le régime iranien aurait caché des détails vitaux sur l’épidémie dans ce pays », a affirmé mardi Mike Pompeo, lors d’une conférence à Washington. « Tous les pays, y compris l’Iran, doivent dire la vérité sur le coronavirus et coopérer avec les organisations d’aide internationale », a-t-il martelé.
M. Rohani a insisté sur les progrès de l’Iran face à l’épidémie, évoquant une « baisse des visites (à l’hôpital) et des progrès dans le traitement ». Il a également promis d’être transparent sur le nombre de mort et de personnes infectées.
Le porte-parole du ministère de la santé Kianouche Jahanpour a annoncé le décès de quatre nouvelles personnes parmi 44 nouveaux cas de personnes infectées par le nouveau coronavirus détectés ces dernières 24h, portant le bilan à 19 morts.
Près de 140 personnes, dont le vice-ministre de la Santé, ont été infectées par la maladie à travers plus de dix provinces d’Iran et la plupart des voisins de la République islamique ont mis en place des mesures de restrictions des déplacements et de placement en quarantaine.
Nombre d’écoles, universités et centres culturels ou sportifs ont été fermés et de nombreux événements repoussés pour permettre à des équipes sanitaires de désinfecter les lieux et transports publics iraniens.
« Nous ne devrions pas laisser l’Amérique ajouter un virus, appelé la peur extrême (...), au coronavirus », a déclaré M. Rohani à l’issue d’une réunion du cabinet au lendemain d’une déclaration du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo appelant l’Iran à « dire la vérité » au sujet de l’épidémie en Iran.
Depuis l’annonce le 19 février des deux premiers décès dus à la maladie, à Qom, ville sainte chiite du centre du pays qui attire pèlerins et théologiens du monde entier, le gouvernement a promis d’être plus transparent après avoir été accusé de minimiser le bilan de l’épidémie sur son sol.
« Les Américains eux-mêmes sont en difficulté face au coronavirus. 16.000 personnes sont mortes de la grippe (aux Etats-Unis) mais ils ne parlent pas de leurs propres (morts) », a ajouté M. Rohani.
Mardi le président iranien avait déjà appelé au calme, affirmant que l’épidémie n’était pas pire que d’autres ayant déjà touché l’Iran.
« Le régime iranien aurait caché des détails vitaux sur l’épidémie dans ce pays », a affirmé mardi Mike Pompeo, lors d’une conférence à Washington. « Tous les pays, y compris l’Iran, doivent dire la vérité sur le coronavirus et coopérer avec les organisations d’aide internationale », a-t-il martelé.
M. Rohani a insisté sur les progrès de l’Iran face à l’épidémie, évoquant une « baisse des visites (à l’hôpital) et des progrès dans le traitement ». Il a également promis d’être transparent sur le nombre de mort et de personnes infectées.