Le président togolais Faure Gnassingbé a décrété mercredi soir, « l’état d’urgence sanitaire » pour éviter la propagation du coronavirus, qui a déjà fait deux morts dans le pays pour 36 cas recensés et a ordonné une remise de peine pour plus de 1.000 prisonniers.
« Face à la gravité de la situation et en conformité avec les dispositions constitutionnelles, je décrète l’état d’urgence sanitaire au Togo pour une période de trois mois », a déclaré M.Gnassingbé dans un message télévisé, soulignant que cette disposition n’avait « jamais été mise en oeuvre dans l’histoire récente de la nation ».
« Un couvre-feu sera mis en place à compter du 2 avril 2020 et ce, jusqu’à nouvel ordre entre 19h00 et 6h00 du matin », a-t-il souligné.
Jeudi matin, le chef de l’Etat annonçait également une « remise de peine à 1.048 détenus (...) après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature », pour désengorger les prisons du pays.
Par ailleurs, M. Gnassingbé a annoncé la création d’une unité spéciale anti-pandémie composée de 5.000 agents des forces de défense et de sécurité.
Ces derniers seront déployés sur l’ensemble du pays, pour faire respecter les mesures prises par les autorités.
Le gouvernement entend également prendre des mesures de soutien à la consommation, à la production et à la sauvegarde de l’emploi à hauteur de 400 milliards de francs CFA (609.797 millions d’euros).
« Ce fonds sera alimenté par l’apport du gouvernement, les mobilisations auprès des partenaires internationaux, du secteur privé national et international et de toutes les bonnes volontés », a précisé M. Gnassingbé.
Le gouvernement togolais avait déjà annoncé le 16 mars une série de mesures strictes de protection, dont la suspension pour deux semaines depuis le 20 mars de toutes les liaisons aériennes en provenance des pays à haut risque, à savoir l’Italie, la France, l’Espagne et l’Allemagne.
Tout rassemblement de plus de 100 personnes est interdit sur l’ensemble du pays pour un mois et un auto-isolement de 14 jours est obligatoire pour toute personne arrivant au Togo et ayant séjourné dans un pays à haut risque.
Les autorités ont renforcé ces mesures le 21 mars en fermant toutes les frontières terrestres, les églises, les mosquées et tous les établissements scolaires et universitaires.
Les funérailles et les enterrements sont limités à 15 personnes et les activités culturelles et sportives de masse sont suspendues. Le port de masques de protection est obligatoire sur les marchés.
Le secteur de la santé est particulièrement fragile au Togo, qui manque de structures hospitalières et de matériel de santé. (AFP)
« Face à la gravité de la situation et en conformité avec les dispositions constitutionnelles, je décrète l’état d’urgence sanitaire au Togo pour une période de trois mois », a déclaré M.Gnassingbé dans un message télévisé, soulignant que cette disposition n’avait « jamais été mise en oeuvre dans l’histoire récente de la nation ».
« Un couvre-feu sera mis en place à compter du 2 avril 2020 et ce, jusqu’à nouvel ordre entre 19h00 et 6h00 du matin », a-t-il souligné.
Jeudi matin, le chef de l’Etat annonçait également une « remise de peine à 1.048 détenus (...) après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature », pour désengorger les prisons du pays.
Par ailleurs, M. Gnassingbé a annoncé la création d’une unité spéciale anti-pandémie composée de 5.000 agents des forces de défense et de sécurité.
Ces derniers seront déployés sur l’ensemble du pays, pour faire respecter les mesures prises par les autorités.
Le gouvernement entend également prendre des mesures de soutien à la consommation, à la production et à la sauvegarde de l’emploi à hauteur de 400 milliards de francs CFA (609.797 millions d’euros).
« Ce fonds sera alimenté par l’apport du gouvernement, les mobilisations auprès des partenaires internationaux, du secteur privé national et international et de toutes les bonnes volontés », a précisé M. Gnassingbé.
Le gouvernement togolais avait déjà annoncé le 16 mars une série de mesures strictes de protection, dont la suspension pour deux semaines depuis le 20 mars de toutes les liaisons aériennes en provenance des pays à haut risque, à savoir l’Italie, la France, l’Espagne et l’Allemagne.
Tout rassemblement de plus de 100 personnes est interdit sur l’ensemble du pays pour un mois et un auto-isolement de 14 jours est obligatoire pour toute personne arrivant au Togo et ayant séjourné dans un pays à haut risque.
Les autorités ont renforcé ces mesures le 21 mars en fermant toutes les frontières terrestres, les églises, les mosquées et tous les établissements scolaires et universitaires.
Les funérailles et les enterrements sont limités à 15 personnes et les activités culturelles et sportives de masse sont suspendues. Le port de masques de protection est obligatoire sur les marchés.
Le secteur de la santé est particulièrement fragile au Togo, qui manque de structures hospitalières et de matériel de santé. (AFP)