Un malheur n'arrive jamais seul. Cet adage, Alassane Ouattara le mesure pleinement depuis la disparition brutale de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le 8 juillet à Abidjan. En pleine tourmente personnelle et politique depuis la mort de celui qu'il considérait comme son propre fils, et qu'il avait choisi comme dauphin pour tenter de lui succéder à la présidentielle d'octobre, voici le chef de l'État confronté à un vide institutionnel inédit depuis son arrivée au pouvoir en 2011.
À la tête du gouvernement, personne n'a encore été nommé pour succéder à Gon Coulibaly. Ces derniers jours, le président, qui a l'intention de le remplacer comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et de briguer un troisième mandat, multiplie les entretiens au palais et à sa résidence de la Riviera-Golf. Hamed Bakayoko, ministre d'État en charge de la Défense, qui avait assuré l'intérim du défunt Premier ministre pendant ses deux mois de convalescence à Paris, est fortement pressenti pour lui succéder. (Jeune Afrique)
À la tête du gouvernement, personne n'a encore été nommé pour succéder à Gon Coulibaly. Ces derniers jours, le président, qui a l'intention de le remplacer comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et de briguer un troisième mandat, multiplie les entretiens au palais et à sa résidence de la Riviera-Golf. Hamed Bakayoko, ministre d'État en charge de la Défense, qui avait assuré l'intérim du défunt Premier ministre pendant ses deux mois de convalescence à Paris, est fortement pressenti pour lui succéder. (Jeune Afrique)