Le président Assimi Goïta lors d'un entretien avec Nana Akufo Addo, président en exercice de la Cedeao
C’est peut-être une nouvelle donne qui vient d’être imprimée aux relations tendues entre le Mali et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine a suspendu ce 24 mars 2022 les sanctions économiques et financières contre Bamako adoptées par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao lors du Sommet du 9 janvier 2022 à Accra.
Le sursis à exécution desdites sanctions introduit par l’Etat malien a été déclaré recevable et « les moyens énoncés dans la requête paraissent sérieux compte tenu de la décision à venir sur le fond du litige… ». En outre, ajoute l’ordonnance de jugement, « les arguments exposés par l’Etat du Mali sur les conséquences de l’exécution des sanctions prononcées à son encontre sont (…) pertinents et fondés dans la mesure où cette application risque d’entraîner des conséquences difficilement réparables au regard de l’impact social, économique et financier… »
Le sursis à exécution des sanctions contre l’Etat et le gouvernement du Mali intervient à quelques heures d’un Sommet extraordinaire de la Cédéao prévue ce vendredi 25 mars à Accra et exclusivement consacrée « à la situation politique en République du Mali ». A cet égard, la Cédéao a ostensiblement invité le colonel Assimi Goïta à cette rencontre. Le courrier actant cette invitation a néanmoins été adressé au ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Un protocole qui maintient la distance entre le président malien et ses homologues ouest-africains.
La mesure de suspension des sanctions communautaires contre le Mali – avec ce timing qui le fait coïncider au Sommet extraordinaire d’Accra - aurait-elle été influencée ou téléguidée par des chefs d’Etat soucieux de redonner une chance décisive à une sortie de crise dont les termes n’humilieraient aucun des deux camps dans un environnement politique et sécuritaire porteur de mille et un dangers pour tous ?
Assimi Goïta prendra-t-il part à la réunion d’Accra ? Les chefs d’Etat de la Cédéao et les émissaires maliens étaient en négociations depuis plusieurs semaines pour trouver un compromis. Le dernier échec des pourparlers sur la durée de la transition n’a pas totalement mis fin aux contacts même après le médiateur ouest-africain Goodluck Jonathan a quitté Bamako la semaine dernière. Entre un désaccord sur une transition de 16 ou 24 mois, les discussions avaient été interrompues. Mais tout indique que le Sommet d’Accra devrait être un tournant dans ce drame de fer qui dure depuis août 2020, date de la prise du pouvoir par les militaires.
Le sursis à exécution desdites sanctions introduit par l’Etat malien a été déclaré recevable et « les moyens énoncés dans la requête paraissent sérieux compte tenu de la décision à venir sur le fond du litige… ». En outre, ajoute l’ordonnance de jugement, « les arguments exposés par l’Etat du Mali sur les conséquences de l’exécution des sanctions prononcées à son encontre sont (…) pertinents et fondés dans la mesure où cette application risque d’entraîner des conséquences difficilement réparables au regard de l’impact social, économique et financier… »
Le sursis à exécution des sanctions contre l’Etat et le gouvernement du Mali intervient à quelques heures d’un Sommet extraordinaire de la Cédéao prévue ce vendredi 25 mars à Accra et exclusivement consacrée « à la situation politique en République du Mali ». A cet égard, la Cédéao a ostensiblement invité le colonel Assimi Goïta à cette rencontre. Le courrier actant cette invitation a néanmoins été adressé au ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Un protocole qui maintient la distance entre le président malien et ses homologues ouest-africains.
La mesure de suspension des sanctions communautaires contre le Mali – avec ce timing qui le fait coïncider au Sommet extraordinaire d’Accra - aurait-elle été influencée ou téléguidée par des chefs d’Etat soucieux de redonner une chance décisive à une sortie de crise dont les termes n’humilieraient aucun des deux camps dans un environnement politique et sécuritaire porteur de mille et un dangers pour tous ?
Assimi Goïta prendra-t-il part à la réunion d’Accra ? Les chefs d’Etat de la Cédéao et les émissaires maliens étaient en négociations depuis plusieurs semaines pour trouver un compromis. Le dernier échec des pourparlers sur la durée de la transition n’a pas totalement mis fin aux contacts même après le médiateur ouest-africain Goodluck Jonathan a quitté Bamako la semaine dernière. Entre un désaccord sur une transition de 16 ou 24 mois, les discussions avaient été interrompues. Mais tout indique que le Sommet d’Accra devrait être un tournant dans ce drame de fer qui dure depuis août 2020, date de la prise du pouvoir par les militaires.