Paris - Plusieurs bouteilles d'essence avec un "dispositif d'allumage rudimentaire" ont été retrouvées jeudi matin sous trois camions du cimentier franco-suisse Lafarge dans le nord-est de Paris, déclenchant l'ouverture d'une enquête pour tentative de destruction par incendie.
Selon les premiers éléments de cette enquête confiée à la police judiciaire, il n'y avait toutefois pas risque d'explosions. Des analyses étaient en cours pour déterminer la nature du carburant contenu dans les bouteilles.
Les caméras de vidéosurveillance ont filmé deux personnes tentant de mettre le feu la nuit dernière, a précisé une source policière à l'AFP.
Jeudi matin, les ouvriers du cimentier Lafarge ont découvert six bouteilles de carburants sous trois camions différents. Des allumettes étaient collées sur les bouteilles, selon une source policière.
Cette découverte intervient après celles de bonbonnes de gaz équipées d'un dispositif de mise à feu dans un immeuble de Paris dans la nuit de vendredi à samedi. Dans cette affaire, six personnes, dont deux fichées pour radicalisation, ont été placées en garde à vue par les services antiterroristes.
"Le système d'allumage découvert sous les camions, rudimentaire, n'a a priori rien à voir avec celui découvert sur les bonbonnes de gaz" dans l'immeuble parisien, a néanmoins indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.
Le groupe Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim en 2015, est actuellement au coeur d'une enquête sur les liens qu'il a pu entretenir avec des groupes armés, notamment avec l'organisation jihadiste Etat islamique, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit, sa cimenterie de Jalabiya, au nord de la Syrie.
Une enquête, confiée à trois juges d'instruction, est en cours notamment pour financement d'entreprise terroriste. La semaine dernière, un collectif de défense des chrétiens d'Orient a déposé plainte pour "complicité de crimes contre l'humanité".
L'un des chauffeurs du groupe, Idriss, a raconté à l'AFP comment il a remarqué "deux bidons sous (son) camion" lors de l'inspection habituelle sur le parking. Après avoir pris en photos ces bidons "étranges", il a alors prévenu avec un collègue "les centraliers".
Il détaille avoir vu "sous deux ou trois camions, cinq bouteilles avec du liquide inflammable, des allumettes dessus déjà entamées. Automatiquement la centrale a appelé la police". Quand il revient au site "vers 10H", la police avait pris en main la situation.
Des policiers, des membres de la police scientifique et des pompiers se sont rendus sur place et un périmètre de sécurité a été brièvement mis en place sur le site. (AFP)
Selon les premiers éléments de cette enquête confiée à la police judiciaire, il n'y avait toutefois pas risque d'explosions. Des analyses étaient en cours pour déterminer la nature du carburant contenu dans les bouteilles.
Les caméras de vidéosurveillance ont filmé deux personnes tentant de mettre le feu la nuit dernière, a précisé une source policière à l'AFP.
Jeudi matin, les ouvriers du cimentier Lafarge ont découvert six bouteilles de carburants sous trois camions différents. Des allumettes étaient collées sur les bouteilles, selon une source policière.
Cette découverte intervient après celles de bonbonnes de gaz équipées d'un dispositif de mise à feu dans un immeuble de Paris dans la nuit de vendredi à samedi. Dans cette affaire, six personnes, dont deux fichées pour radicalisation, ont été placées en garde à vue par les services antiterroristes.
"Le système d'allumage découvert sous les camions, rudimentaire, n'a a priori rien à voir avec celui découvert sur les bonbonnes de gaz" dans l'immeuble parisien, a néanmoins indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.
Le groupe Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim en 2015, est actuellement au coeur d'une enquête sur les liens qu'il a pu entretenir avec des groupes armés, notamment avec l'organisation jihadiste Etat islamique, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit, sa cimenterie de Jalabiya, au nord de la Syrie.
Une enquête, confiée à trois juges d'instruction, est en cours notamment pour financement d'entreprise terroriste. La semaine dernière, un collectif de défense des chrétiens d'Orient a déposé plainte pour "complicité de crimes contre l'humanité".
L'un des chauffeurs du groupe, Idriss, a raconté à l'AFP comment il a remarqué "deux bidons sous (son) camion" lors de l'inspection habituelle sur le parking. Après avoir pris en photos ces bidons "étranges", il a alors prévenu avec un collègue "les centraliers".
Il détaille avoir vu "sous deux ou trois camions, cinq bouteilles avec du liquide inflammable, des allumettes dessus déjà entamées. Automatiquement la centrale a appelé la police". Quand il revient au site "vers 10H", la police avait pris en main la situation.
Des policiers, des membres de la police scientifique et des pompiers se sont rendus sur place et un périmètre de sécurité a été brièvement mis en place sur le site. (AFP)