BERLIN (Reuters) - La police allemande a déclaré jeudi qu'au moins deux maires pro-migrants avaient reçu récemment des menaces de mort par la poste, ce quelques semaines après le meurtre d'un préfet pour lequel le principal suspect serait un sympathisant d’extrême droite.
Le meurtre de Walter Lübcke, tué à son domicile le 2 juin dernier, a choqué l'opinion publique allemande et représente un signal d’alarme aux yeux du gouvernement.
Lübcke était préfet de Cassel et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel.
La police allemande a confirmé l'existence de menaces anonymes visant des élus locaux mais refusé d'en divulguer le contenu. Selon les médias, les messages appelleraient à une "purge" et se termineraient par les mots "Sieg Heil" et "Heil Hitler". Aucun lien n'a été établi avec l’affaire Lübcke.
Parmi les personnes visées figurent la maire de Cologne, Henriette Reker (photo), poignardée au cou en 2015 par un extrémiste de droite, et le maire de la petite ville d’Altena (ouest), Andreas Hollstein, blessé au couteau en 2017.
"Nous ne pouvons tolérer une telle violence", a déclaré Mathias Middelberg, porte-parole des affaires intérieures pour le groupe parlementaire CDU, ajoutant que les personnes appelant à la violence et au meurtre ou qui approuvent ces crimes devraient être punies.
Selon le service de renseignement BfV, l'Allemagne abrite environ 12.700 radicaux d'extrême droite potentiellement violents.
La présidente de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer a estimé que le parti d’extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) portait une part de responsabilité dans le meurtre de Lübcke en légitimant un langage de haine qui alimente la violence.
Le meurtre de Walter Lübcke, tué à son domicile le 2 juin dernier, a choqué l'opinion publique allemande et représente un signal d’alarme aux yeux du gouvernement.
Lübcke était préfet de Cassel et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel.
La police allemande a confirmé l'existence de menaces anonymes visant des élus locaux mais refusé d'en divulguer le contenu. Selon les médias, les messages appelleraient à une "purge" et se termineraient par les mots "Sieg Heil" et "Heil Hitler". Aucun lien n'a été établi avec l’affaire Lübcke.
Parmi les personnes visées figurent la maire de Cologne, Henriette Reker (photo), poignardée au cou en 2015 par un extrémiste de droite, et le maire de la petite ville d’Altena (ouest), Andreas Hollstein, blessé au couteau en 2017.
"Nous ne pouvons tolérer une telle violence", a déclaré Mathias Middelberg, porte-parole des affaires intérieures pour le groupe parlementaire CDU, ajoutant que les personnes appelant à la violence et au meurtre ou qui approuvent ces crimes devraient être punies.
Selon le service de renseignement BfV, l'Allemagne abrite environ 12.700 radicaux d'extrême droite potentiellement violents.
La présidente de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer a estimé que le parti d’extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) portait une part de responsabilité dans le meurtre de Lübcke en légitimant un langage de haine qui alimente la violence.