CATANE, Italie (Reuters) - Des médecins ont ordonné samedi que 16 réfugiés malades bloqués depuis cinq jours dans le port sicilien de Catane à bord du navire des gardes-côtes italiens Diciotti puissent débarquer, alors que le Premier ministre italien Matteo Salvini dit chercher une "solution positive" avec les autres membres de l'Union européenne.
Le gouvernement italien, qui refuse depuis lundi de laisser débarquer les migrants sauvés en Méditerranée, a été jusqu'à menacer de ne pas verser sa contribution au budget de l'UE si 10 pays réunis vendredi à Bruxelles ne s'entendaient pas pour les accueillir. Aucun accord n'a été trouvé.
Vingt-sept mineurs non accompagnés ont été autorisés à descendre à terre mercredi et après le débarquement des 16 malades, il devrait rester 134 migrants à bord, originaires en grande majorité d'Erythrée.
L'Onu a accusé samedi les Européens de prendre en otage les réfugiés. "Des personnes effrayées qui pourraient avoir besoin d'une protection internationale ne devraient pas être prises dans le tourbillon de la politique", a estimé dans un communiqué le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Le HCR a appelé les Européens à s'entendre "en urgence" sur une relocalisation des migrants, comme il s'y étaient engagés lors d'un sommet sur l'immigration en juin, et le gouvernement italien à autoriser "le désembarquement immédiat de ceux qui sont à bord".
Réagissant à cet appel, Matteo Salvini s'est dit "serein". "Je travaille, avec de bonnes chances de succès, à une solution positive", a déclaré le chef de file de la Ligue d'extrême droite, en qualifiant les critiques dont il fait l'objet de "fierté".
Le ministre de l'Intérieur a dit avoir autorisé les 16 malades - onze femmes et cinq hommes - à débarquer pour être hospitalisés à Catane, comme l'ont demandé des médecins du ministère de la Santé et de la Croix-Rouge qui ont rendu visite samedi aux réfugiés.
Un représentant de la Croix-Rouge, Stefano Principato, a précisé que les difficultés des personnes restant à bord, dont certaines refusent de s'alimenter, étaient plus "d'ordre psychologique que physique".
Le gouvernement italien, qui refuse depuis lundi de laisser débarquer les migrants sauvés en Méditerranée, a été jusqu'à menacer de ne pas verser sa contribution au budget de l'UE si 10 pays réunis vendredi à Bruxelles ne s'entendaient pas pour les accueillir. Aucun accord n'a été trouvé.
Vingt-sept mineurs non accompagnés ont été autorisés à descendre à terre mercredi et après le débarquement des 16 malades, il devrait rester 134 migrants à bord, originaires en grande majorité d'Erythrée.
L'Onu a accusé samedi les Européens de prendre en otage les réfugiés. "Des personnes effrayées qui pourraient avoir besoin d'une protection internationale ne devraient pas être prises dans le tourbillon de la politique", a estimé dans un communiqué le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Le HCR a appelé les Européens à s'entendre "en urgence" sur une relocalisation des migrants, comme il s'y étaient engagés lors d'un sommet sur l'immigration en juin, et le gouvernement italien à autoriser "le désembarquement immédiat de ceux qui sont à bord".
Réagissant à cet appel, Matteo Salvini s'est dit "serein". "Je travaille, avec de bonnes chances de succès, à une solution positive", a déclaré le chef de file de la Ligue d'extrême droite, en qualifiant les critiques dont il fait l'objet de "fierté".
Le ministre de l'Intérieur a dit avoir autorisé les 16 malades - onze femmes et cinq hommes - à débarquer pour être hospitalisés à Catane, comme l'ont demandé des médecins du ministère de la Santé et de la Croix-Rouge qui ont rendu visite samedi aux réfugiés.
Un représentant de la Croix-Rouge, Stefano Principato, a précisé que les difficultés des personnes restant à bord, dont certaines refusent de s'alimenter, étaient plus "d'ordre psychologique que physique".