PARIS (Reuters) - Un groupe de parlementaires Les Républicains a estimé mardi qu'aucune clarification n'avait été apportée sur le sort juridique de François Fillon et que le candidat de la droite à la présidentielle devait convoquer un bureau politique du parti pour décider de la suite à donner à cette "crise majeure".
Ces parlementaires, emmenés par le sarkozyste Georges Fennech et qui seraient une quarantaine selon une source parlementaire, ont envoyé une lettre ouverte à leurs collègues avant la tenue d'une réunion des députés et sénateurs LR avec François Fillon, éclaboussé par des soupçons d'emplois fictifs.
Ils affirment qu'aucune clarification n'a été apportée depuis l'ouverture d'une enquête par le Parquet national financier alors que le candidat du parti avait demandé le 1er février "quinze jours" pour l'obtenir.
"Face à cette crise majeure, il est de ton devoir de réunir sans délai le bureau politique de notre mouvement, seule instance légitime pour décider des conditions dans lesquelles nous pourrions redonner espoir et confiance au pays", peut-on lire dans cette lettre obtenue par Reuters.
Sur LCP, le député Eric Ciotti s'est désolidarisé de cette initiative, souhaitant que sa famille politique "reste unie".
"Je crois que ces initiatives, je peux comprendre qu’il y ait des inquiétudes, mais je crois qu’elles sont inopportunes", a-t-il déclaré.
Ces parlementaires, emmenés par le sarkozyste Georges Fennech et qui seraient une quarantaine selon une source parlementaire, ont envoyé une lettre ouverte à leurs collègues avant la tenue d'une réunion des députés et sénateurs LR avec François Fillon, éclaboussé par des soupçons d'emplois fictifs.
Ils affirment qu'aucune clarification n'a été apportée depuis l'ouverture d'une enquête par le Parquet national financier alors que le candidat du parti avait demandé le 1er février "quinze jours" pour l'obtenir.
"Face à cette crise majeure, il est de ton devoir de réunir sans délai le bureau politique de notre mouvement, seule instance légitime pour décider des conditions dans lesquelles nous pourrions redonner espoir et confiance au pays", peut-on lire dans cette lettre obtenue par Reuters.
Sur LCP, le député Eric Ciotti s'est désolidarisé de cette initiative, souhaitant que sa famille politique "reste unie".
"Je crois que ces initiatives, je peux comprendre qu’il y ait des inquiétudes, mais je crois qu’elles sont inopportunes", a-t-il déclaré.