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Dossier Ressources naturelles : L’eau de Suez est-elle polluée par la corruption ?

Mardi 27 Novembre 2018

Questekki du 27 novembre 2018

Il est bon de rappeler que l’origine de mes « questekki du mardi »i est l’invite de Macky Sall à un débat économique avec l’Opposition qu’il avait qualifiée de nullards. Ce débat économique,  je l’ai gagné. Ce qui m’intéresse désormais, c’est le débat avec le peuple et les forces vives patriotiques. MLD n’est pas un sujet à  la recherche d’un strapontin. Il est bon pour ceux qui prétendent lire MLD de se pencher sur les principes et méthodes du responsabilisme et notre lutte pour une société de justice et de responsabilité et pour laquelle  notre coordonnateur Moussa Ndiaye a perdu la vie. MLD défend l’avènement d’une troisième république de citoyens libres et décomplexés à l’opposé du présidentialisme autocratique.

Lorsqu’on parle des ressources naturelles,  Il nous faut garder à l’esprit qu’en plus des ressources minérales, (le gaz, le pétrole, le zircon, les phosphates, le fer, etc.), il y a les poissons, la terre et l’eau.
La lecture de Jeune Afrique sur Suez est édifiante. Des millions d’euros auraient circulé dans le dossier de l’approvisionnement en eau potable du Sénégal. Les partenaires techniques ne peuvent pas ignorer ce qui se passe. Si le Gouvernement s’acharne contre la SDE, félicitée lors de la crise de l’eau de 2014, c’est parce qu’il est conditionné par Suez qui au demeurant construit la nouvelle usine de traitement des eaux.  L’eau est  un enjeu de taille.

Macky Sall et ses parrains occidentaux comme Franck Timis veulent contrôler les  ressources naturelles du Sénégal. On comprend mieux pourquoi Macky Sall a pris le pouvoir au Sénégal avec le soutien évident de certains patrons de presse.

Dès lors, il n’est pas difficile de deviner les candidats choisis par Boun Dionne pour participer à la présidentielle de 2019. Pour lui et son chef politique, il ne faut pas gêner leur gestion prédatrice  de nos ressources naturelles. 

Dossier nouveau : Pour Moustapha Niasse, la transparence s’arrête devant la porte de son bureau, car il sait que la gouvernance sobre et vertueuse de Macky2012 a été enterrée.

Les articles 18 et 31 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale sont clairs. Le budget de l’Assemblée nationale doit être présenté par le questeur devant la Commission des finances. Tous les trois mois, la Commission Comptabilité et Contrôle  doit faire un rapport sur pièces au bureau de l’Assemblée nationale sur l’état d’exécution des dépenses. Moustapha Niasse,  soutenu par BBY, refuse d’appliquer le règlement intérieur. Ils ne veulent pas  rendre compte aux députés  du contenu du budget. Dans ces conditions, comment l’Assemblée nationale peut-elle contrôler l’exécutif ?

Le lancement prématuré du TER et l’inauguration provisoire  en janvier 2019 pour faire plaisir au nouveau lamtoro nous coûtera plus de 50 milliards de plus selon les techniciens. C’est  terrible.
La SAR est à l’arrêt faute de pouvoir acheter du brut. La Senelec lui doit de l’argent et l’Etat doit plus d’une centaine de milliards à la Senelec. Les universités privées ne sont pas payées et j’en passe.
La faillite économique de Macky est évidente pour le peuple. A défaut de créer des emplois, il s’est engouffré dans des « réalisations », en fait des dépenses improductives sources de corruption et de montée des inégalités. Et  l’Assemblée nationale ne mettra jamais en route des commissions d’enquête.
 
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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