Serigne Bassirou Guèye n’a pas été épargné hier par les avocats de la défense de Khalifa Sall. Stoïque dans son coin, relevant la tête de temps à autre pour regarder ses contradictoires, le plus souvent les yeux fixés sur ses dossiers, prenant apparemment beaucoup de notes, le procureur de la république, en attendant d’éventuelles répliques, ne peut qu’encaisser les coups.
Comme celui-ci: «si vous êtes ministère public, montrez la même détermination sur les dossiers qui sont au parquet. Oui le procureur a de très gros dossiers dans ses tiroirs», l’a apostrophé Me Seydou Diagne.
Ces dossiers, l’avocat ne s’est pas privé d’en citer certains. «Le procureur a en instance l’affaire Bara Sady (ndlr : ancien directeur général du Port de Dakar) où l’Etat du Sénégal a perdu environ 40 milliards de francs Cfa. L’instruction a été faite et la chambre d’accusation a dit que les griefs sont fantaisistes», rapporte l’avocat soucieux de montrer l’acharnement du parquet contre Khalifa Ababacar Sall.
«Le scandale survenu à la Société africaine de raffinage (Sar) à propos du fuel qui contenait de l’eau est également dans les tiroirs du parquet, révèle Me Diagne. «C’est 3 milliards de francs Cfa que le Sénégal perd», rappelant que Carmelo Sagna a été mis en liberté provisoire dans cette affaire qui date de 2008 et impliquant l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr. Autre affaire, le dossier Aïda Ndiongue et pour laquelle le préjudice de l’Etat serait de 45 milliards de francs Cfa. Sans oublier le cas Thierno Ousmane Sy, du nom de l’ancien conseiller Ntic du président Abdoulaye Wade.
Pour Me Seydou Diagne, «cela fait 3 à 4 ans que le parquet refuse d’enrôler ces dossiers dont je vous parle. Je n’ai pas de réponse depuis 4 ans et le procureur, lui, dit qu’il est l’avocat de la société ! Or, il a fait toutes les diligences pour que Khalifa Ababacar Sall soit jugé en deux jours».
Allant plus loin dans la dénonciation, il souligne que si Bara Sady et Aïda Ndiongue sont laissés en paix, c’est parce qu’ils n’ont plus ou pas d’ambitions politiques à porter. «Depuis 2012, nous avons une justice électorale. Ce sont les procureurs maintenant qui détruisent les candidatures» de ceux qui ont des ambitions alternatives pour le Sénégal. «Qu’on laisse ceux qui ont des ambitions politiques avec leurs droits !»
Comme celui-ci: «si vous êtes ministère public, montrez la même détermination sur les dossiers qui sont au parquet. Oui le procureur a de très gros dossiers dans ses tiroirs», l’a apostrophé Me Seydou Diagne.
Ces dossiers, l’avocat ne s’est pas privé d’en citer certains. «Le procureur a en instance l’affaire Bara Sady (ndlr : ancien directeur général du Port de Dakar) où l’Etat du Sénégal a perdu environ 40 milliards de francs Cfa. L’instruction a été faite et la chambre d’accusation a dit que les griefs sont fantaisistes», rapporte l’avocat soucieux de montrer l’acharnement du parquet contre Khalifa Ababacar Sall.
«Le scandale survenu à la Société africaine de raffinage (Sar) à propos du fuel qui contenait de l’eau est également dans les tiroirs du parquet, révèle Me Diagne. «C’est 3 milliards de francs Cfa que le Sénégal perd», rappelant que Carmelo Sagna a été mis en liberté provisoire dans cette affaire qui date de 2008 et impliquant l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr. Autre affaire, le dossier Aïda Ndiongue et pour laquelle le préjudice de l’Etat serait de 45 milliards de francs Cfa. Sans oublier le cas Thierno Ousmane Sy, du nom de l’ancien conseiller Ntic du président Abdoulaye Wade.
Pour Me Seydou Diagne, «cela fait 3 à 4 ans que le parquet refuse d’enrôler ces dossiers dont je vous parle. Je n’ai pas de réponse depuis 4 ans et le procureur, lui, dit qu’il est l’avocat de la société ! Or, il a fait toutes les diligences pour que Khalifa Ababacar Sall soit jugé en deux jours».
Allant plus loin dans la dénonciation, il souligne que si Bara Sady et Aïda Ndiongue sont laissés en paix, c’est parce qu’ils n’ont plus ou pas d’ambitions politiques à porter. «Depuis 2012, nous avons une justice électorale. Ce sont les procureurs maintenant qui détruisent les candidatures» de ceux qui ont des ambitions alternatives pour le Sénégal. «Qu’on laisse ceux qui ont des ambitions politiques avec leurs droits !»
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