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Double attaque d'Al-Qaïda à Bamako : le Mali face aux limites de sa stratégie sécuritaire

Vendredi 20 Septembre 2024

Un lourd bilan se dessine à Bamako, deux jours après la double attaque jihadiste qui a visé, mardi 17 septembre, une école de la gendarmerie et une base militaire. Contactée par l’AFP, une source sécuritaire a fait état de 77 morts et 255 blessés.… 

 

Cette attaque, la plus meurtrière jamais commise dans la capitale, est un sérieux coup porté aux autorités de transition, arrivées au pouvoir en 2020 à la faveur d’un coup d’État et qui ont érigé la "montée en puissance de l’armée" et la "reconquête du territoire" en "priorité absolue". 

 

Au-delà de son lourd bilan, la double attaque du Jnim mardi à Bamako est spectaculaire à plus d’un titre : parce qu’elle vise deux symboles du pouvoir militaire mais également en raison de son niveau de planification et de coordination. C’est un événement "inédit pour Bamako", soulignait mardi sur le plateau de France 24 Wassim Nasr, expert des mouvements jihadistes, même si l’on sait que "la capitale est très poreuse pour les jihadistes".… 

 

De nombreux observateurs ont également commenté la portée symbolique de la date de l’attaque, le jour anniversaire de la gendarmerie nationale et au lendemain de la première bougie de l'Alliance des États du Sahel (AES), le pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Burkina et le Niger. "Cette date a été choisie par les jihadistes pour causer un impact moral important sur les forces armées", analyse Wassim Nasr. [France24]

 
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