L’Union européenne a dénoncé vendredi la lourde condamnation infligée par contumace au journaliste turc Can Dündar. Elle a mis en garde Ankara contre les conséquences de «l’évolution négative» de la situation des droits humains pour leurs relations.
En exil en Allemagne, Can Dündar, devenu la bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, a été condamné mercredi à plus de 27 ans de prison par un tribunal turc pour son enquête publiée en 2015 sur des livraisons d’armes par les services secrets turcs à des groupes islamistes en Syrie.
«L’Union européenne a fait part à plusieurs reprises de ses graves préoccupations concernant l’évolution négative continue de la situation en matière d’État de droit, de droits fondamentaux et du système judiciaire en Turquie», a souligné Nabila Nassrali, la porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
«Des recommandations ont été faites à la Turquie pour remédier à cette situation, mais la décision d’un tribunal turc de condamner le journaliste Can Dündar pour ce qui est de son droit fondamental à la liberté d’expression va malheureusement dans la direction opposée, tout comme la détention préventive continue de (l’homme d’affaire) Osman Kavala», a-t-elle déploré.
Progrès urgents
«En tant que pays candidat et membre de longue date du Conseil de l’Europe, la Turquie doit de toute urgence faire des progrès concrets et durables dans le respect des droits fondamentaux, qui sont une pierre angulaire des relations entre l’UE et la Turquie», a-t-elle averti.
«Cela inclut la mise en oeuvre rapide par le système judiciaire turc des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme et la libération de toute urgence d’Osman Kavala et de Selahattin Demirtas (le coprésident du Parti démocratique des peuples)», a-t-elle affirmé. (ATS/NXP)
En exil en Allemagne, Can Dündar, devenu la bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, a été condamné mercredi à plus de 27 ans de prison par un tribunal turc pour son enquête publiée en 2015 sur des livraisons d’armes par les services secrets turcs à des groupes islamistes en Syrie.
«L’Union européenne a fait part à plusieurs reprises de ses graves préoccupations concernant l’évolution négative continue de la situation en matière d’État de droit, de droits fondamentaux et du système judiciaire en Turquie», a souligné Nabila Nassrali, la porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
«Des recommandations ont été faites à la Turquie pour remédier à cette situation, mais la décision d’un tribunal turc de condamner le journaliste Can Dündar pour ce qui est de son droit fondamental à la liberté d’expression va malheureusement dans la direction opposée, tout comme la détention préventive continue de (l’homme d’affaire) Osman Kavala», a-t-elle déploré.
Progrès urgents
«En tant que pays candidat et membre de longue date du Conseil de l’Europe, la Turquie doit de toute urgence faire des progrès concrets et durables dans le respect des droits fondamentaux, qui sont une pierre angulaire des relations entre l’UE et la Turquie», a-t-elle averti.
«Cela inclut la mise en oeuvre rapide par le système judiciaire turc des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme et la libération de toute urgence d’Osman Kavala et de Selahattin Demirtas (le coprésident du Parti démocratique des peuples)», a-t-elle affirmé. (ATS/NXP)