La commission nationale électorale de recensement a proclamé provisoirement 82 députés pour BBY, 80 pour YEWWI/WALLU, 1 pour chacune de 3 autres listes. Ce résultat est annoncé après avoir refusé illégalement le droit de vérifier toutes les enveloppes contenant les votes de 4 départements du nord du pays, votes dont des exemples prouvés contenaient des procès verbaux sans signature de l’administration ni des mandataires de l’opposition et départementaux dont le nombre de votants dépassait le nombre d’inscrits et plus grave le nombre total de la population.
Sans se faire aucune illusion, l’opposition patriotique doit exercer son droit de recours en annulation de tels procès verbaux auprès des juridictions qui ont montré jusqu’ici leur allégeance servile au présidentialisme néocolonial libéral et fascisant.
Si toutes les élections au Sénégal ont été marquées par des tripatouillages pour fausser le vote des citoyens, cette fois le hold-up est gros comme une poutre dans l’œil des Macky/APR/BBY alors que leur défaite fait l’unanimité dans l’opinion publique du pays. Tout le monde sait que seul le vol permet d’annoncer de tels résultats qui montrent par ailleurs après les locales que le pouvoir néocolonial libéral fascisant de Macky/APR/BBY est finissant.
Tous les stratagèmes provocateurs liberticides avec morts d’hommes de l’autocratie mackiste ont échoué à semer le chaos prétexte du renvoi des législatives. La mise en place de l’inter-coalition a permis d’isoler le régime dictatorial de Macky/APR/BBY. La campagne menée par les leaders de l’opposition (sans être candidats) à la tête desquels O. Sonko a révélé l’existence d’une majorité populaire adhérent au patriotisme contre la servilité à l’impérialisme et la mal gouvernance des poches et panses pleines à déborder du libéralisme fascisant néocolonial.
Il s’agit maintenant dans la perspective de la présidentielle de 2024 à laquelle Macky ne peut être candidat de se mettre en rang de bataille pour parachever la marche du peuple vers l’alternative patriotique.
Il reste à Macky/APR/BBY trois options :
- Forcer pour imposer par la violence fasciste sa troisième candidature constitutionnellement illégale ;
- Chercher à diviser dans l’Assemblée Nationale puis sur la scène politique la coalition Yewwi et l’inter-coalition Yewwi/Wallu pour un deal de trahison de l’aspiration du peuple à en finir avec sa dictature ;
- Trouver un successeur dans l’APR/BBY et/ou dans l’opposition libérale ou social-libérale actuelle qui lui garantit une impunité.
Tous ces scénarios fascisants et/ou de dupes sont voués à l’échec en raison de l’hégémonie culturelle actuelle du patriotisme, de l’aspiration à la justice et à une redistribution sociale des fruits monétaires des richesses naturelles et produites par la sueur des travailleurs de ce pays.
Mais pour transformer l’échec en victoire du peuple patriote, il faut organiser les forces patriotiques dans Pastef du sommet à la base par l’organisation d’un congrès de fusion-intégration des partis fusionnants doté d’un programme de souveraineté nationale, étape dans le lancement de la candidature de Sonko à la présidentielle 2024, faire de l’Assemblée Nationale une tribune pour relayer les revendications populaires avec des députés engagés dans les luttes populaires, forger un leadership collectif patriotique avec Sonko, mettre en place des comités populaires démocratiquement auto-organisés dans chaque quartier et village au sein du peuple, y compris dans la diaspora pour préparer la résistance au coup d’état fasciste d’un pouvoir libéral néocolonial obsédé par l’odeur alléchante du pétrole et du gaz.
Après 40 ans de pouvoir du PS social-libéral et deux alternances libérales, le peuple est en train de mettre sur les rails la victoire stratégique de l’alternative patriotique dans un contexte où d’autres pays africains prennent le même chemin sous des formes différentes à l’instar du peuple frère du Mali.
Alors retroussons nos manches pour être à la hauteur des exigences de la seconde phase de la libération nationale au Sénégal et plus généralement en Afrique.
Diagne Fodé Roland
05/08/22
Sans se faire aucune illusion, l’opposition patriotique doit exercer son droit de recours en annulation de tels procès verbaux auprès des juridictions qui ont montré jusqu’ici leur allégeance servile au présidentialisme néocolonial libéral et fascisant.
Si toutes les élections au Sénégal ont été marquées par des tripatouillages pour fausser le vote des citoyens, cette fois le hold-up est gros comme une poutre dans l’œil des Macky/APR/BBY alors que leur défaite fait l’unanimité dans l’opinion publique du pays. Tout le monde sait que seul le vol permet d’annoncer de tels résultats qui montrent par ailleurs après les locales que le pouvoir néocolonial libéral fascisant de Macky/APR/BBY est finissant.
Tous les stratagèmes provocateurs liberticides avec morts d’hommes de l’autocratie mackiste ont échoué à semer le chaos prétexte du renvoi des législatives. La mise en place de l’inter-coalition a permis d’isoler le régime dictatorial de Macky/APR/BBY. La campagne menée par les leaders de l’opposition (sans être candidats) à la tête desquels O. Sonko a révélé l’existence d’une majorité populaire adhérent au patriotisme contre la servilité à l’impérialisme et la mal gouvernance des poches et panses pleines à déborder du libéralisme fascisant néocolonial.
Il s’agit maintenant dans la perspective de la présidentielle de 2024 à laquelle Macky ne peut être candidat de se mettre en rang de bataille pour parachever la marche du peuple vers l’alternative patriotique.
Il reste à Macky/APR/BBY trois options :
- Forcer pour imposer par la violence fasciste sa troisième candidature constitutionnellement illégale ;
- Chercher à diviser dans l’Assemblée Nationale puis sur la scène politique la coalition Yewwi et l’inter-coalition Yewwi/Wallu pour un deal de trahison de l’aspiration du peuple à en finir avec sa dictature ;
- Trouver un successeur dans l’APR/BBY et/ou dans l’opposition libérale ou social-libérale actuelle qui lui garantit une impunité.
Tous ces scénarios fascisants et/ou de dupes sont voués à l’échec en raison de l’hégémonie culturelle actuelle du patriotisme, de l’aspiration à la justice et à une redistribution sociale des fruits monétaires des richesses naturelles et produites par la sueur des travailleurs de ce pays.
Mais pour transformer l’échec en victoire du peuple patriote, il faut organiser les forces patriotiques dans Pastef du sommet à la base par l’organisation d’un congrès de fusion-intégration des partis fusionnants doté d’un programme de souveraineté nationale, étape dans le lancement de la candidature de Sonko à la présidentielle 2024, faire de l’Assemblée Nationale une tribune pour relayer les revendications populaires avec des députés engagés dans les luttes populaires, forger un leadership collectif patriotique avec Sonko, mettre en place des comités populaires démocratiquement auto-organisés dans chaque quartier et village au sein du peuple, y compris dans la diaspora pour préparer la résistance au coup d’état fasciste d’un pouvoir libéral néocolonial obsédé par l’odeur alléchante du pétrole et du gaz.
Après 40 ans de pouvoir du PS social-libéral et deux alternances libérales, le peuple est en train de mettre sur les rails la victoire stratégique de l’alternative patriotique dans un contexte où d’autres pays africains prennent le même chemin sous des formes différentes à l’instar du peuple frère du Mali.
Alors retroussons nos manches pour être à la hauteur des exigences de la seconde phase de la libération nationale au Sénégal et plus généralement en Afrique.
Diagne Fodé Roland
05/08/22