Toujours dans sa volonté de réaliser des économies, le gouvernement étudie la possibilité d’augmenter les taxes sur l’électricité pour certains ménages. Ainsi, 40% d’entre eux pourraient voir leur facture grimper.
Alors que l’ancien gouvernement promettait de ne pas augmenter la facture d’électricité, l’équipe dirigée par Michel Barnier pourrait y toucher. En effet, le nouveau gouvernement cherche toujours des nouveaux financements pour rééquilibrer les comptes publics. Selon BFMTV, Matignon, en accord avec Bercy, envisagerait d’augmenter la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) pour certains ménages.
Cette hausse vise les ménages qui ont déjà pu bénéficier des baisses du prix de l’électricité sans attendre le réajustement des tarifs réglementés. Cela représente 40% des ménages. La TICFE est actuellement de 22,50 euros le mégawattheure (MWh), elle pourrait passer à 32,40 euros dès le 1er février.
Une diminution moins importante qu’attendue
Pour les ménages "au tarif réglementé ou avec des offres indexées sur les tarifs réglementés", la baisse des tarifs d’électricité promise par Bruno Le Maire s’appliquera bien. Elle diminuera de 9%, soit une économie annuelle de plus de 110 euros. La diminution est moins haute qu’attendue puisqu’elle devait être de l’ordre de 15 à 20%.
Les deux dernières années, le gouvernement avait instauré un bouclier tarifaire afin de limiter l’impact des hausses des tarifs d’électricité sur le pouvoir d’achat des ménages.
La décision d’augmenter la TICFE risque d’être mal perçue par les personnes concernées car elles espèrent, au contraire, une baisse des tarifs. Depuis 2022, la TICFE est intégralement reversée au budget de l’État. [6Medias]
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