Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas, le député socialiste Boris Vallaud s’en est pris au président de la République, qui se fait discret sur ce projet de loi, mardi 7 mars, sur RTL.
La contestation contre la réforme des retraites se poursuit, mais Emmanuel Macron “n’entend rien”, s’agace Boris Vallaud mardi 7 mars sur RTL. Le député socialiste va même jusqu’à le qualifier de “forcené”.
“On a les trois quarts des Français qui sont contre cette réforme, l’ensemble des organisations syndicales, une bonne partie des députés”, énumère le député socialiste Boris Vallaud, avant de dénoncer la manière dont est organisé le vote par le bureau de la majorité à l’Assemblée. Car tout député du groupe Renaissance qui voterait contre, s'abstiendrait ou ne voterait pas le projet de loi sera exclu du groupe, perdant ainsi sa place en commission, apprenait-on hier dans le Figaro.
Retrait du texte ou référendum
Au lieu d’en venir à ces méthodes de “nécessaire caporalisation de la majorité pour s’assurer que tout le monde ait le petit doigt sur la couture du pantalon”, le député propose d’autres hypothèses, telles que chercher les 12 milliards nécessaires au financement des retraites ailleurs. “Il y a bien des manières, sans faire un impôt sur la vie des gens de trouver ces 12 milliards.”
Boris Vallaud estime également qu’il est encore possible de procéder à un retrait du texte, ou encore, à un référendum. Le député des Landes propose aussi l’organisation “d’un grand débat sur le travail, sa place, sa régulation”, car “c’est dans la meilleure des carrières qu’on se fait la meilleure des retraites.” Une “proposition de la CFDT” déjà formulée selon lui, mais à laquelle le gouvernement serait resté “sourd”.
La contestation contre la réforme des retraites se poursuit, mais Emmanuel Macron “n’entend rien”, s’agace Boris Vallaud mardi 7 mars sur RTL. Le député socialiste va même jusqu’à le qualifier de “forcené”.
“On a les trois quarts des Français qui sont contre cette réforme, l’ensemble des organisations syndicales, une bonne partie des députés”, énumère le député socialiste Boris Vallaud, avant de dénoncer la manière dont est organisé le vote par le bureau de la majorité à l’Assemblée. Car tout député du groupe Renaissance qui voterait contre, s'abstiendrait ou ne voterait pas le projet de loi sera exclu du groupe, perdant ainsi sa place en commission, apprenait-on hier dans le Figaro.
Retrait du texte ou référendum
Au lieu d’en venir à ces méthodes de “nécessaire caporalisation de la majorité pour s’assurer que tout le monde ait le petit doigt sur la couture du pantalon”, le député propose d’autres hypothèses, telles que chercher les 12 milliards nécessaires au financement des retraites ailleurs. “Il y a bien des manières, sans faire un impôt sur la vie des gens de trouver ces 12 milliards.”
Boris Vallaud estime également qu’il est encore possible de procéder à un retrait du texte, ou encore, à un référendum. Le député des Landes propose aussi l’organisation “d’un grand débat sur le travail, sa place, sa régulation”, car “c’est dans la meilleure des carrières qu’on se fait la meilleure des retraites.” Une “proposition de la CFDT” déjà formulée selon lui, mais à laquelle le gouvernement serait resté “sourd”.
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