Les ministres de la santé de onze pays africains s’engagent à « mettre fin aux décès dus au paludisme » d’ici à 2030, selon une déclaration signée mercredi 6 mars lors d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Yaoundé, au Cameroun...
« Personne ne devrait mourir du paludisme, compte tenu des outils et des systèmes disponibles », rappelle la déclaration signée par les ministres de la santé du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, du Mali, du Mozambique, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo (RDC), du Soudan et de la Tanzanie, les onze pays les plus touchés par la maladie en Afrique.
L’horizon 2030 semble atteignable alors qu’un vaccin, le Mosquirix (RTS, S du laboratoire GSK) est désormais disponible et déployé depuis fin 2023 dans de nombreux pays où la maladie est endémique et qu’un second, le Matrix (R21 du laboratoire de l’Université d’Oxford), le sera au courant de l’année. [Le Monde avec AFP]