Les élections législatives au Tchad ont rendu leur verdict. Les résultats, encore provisoires, donnent environ deux tiers des sièges au Mouvement patriotique du salut (MPS), au pouvoir depuis plus de 30 ans et principal soutien du président Mahamat Idriss Déby, qui devrait donc avoir la majorité absolue dans la nouvelle assemblée. Une satisfaction pour la direction du parti.
Par contre, arrivé deuxième, le Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT-Le Réveil) dénonce une mascarade. Le RNDT-Le Réveil, parti présidé par Albert Pahimi Padacké, obtiendrait 12 députés, selon les chiffres fournis par l'Agence nationale de gestion des élections (ANGE).
Ces résultats sont jugés « arbitraires et forfaitaires » par l'ancien Premier ministre du Tchad, qui revendique plus de 50 élus et dénonce une « régression démocratique » orchestrée par l'ANGE, accusant aussi au passage le MPS d'avoir « chiffonné » les résultats du scrutin...
Le grand absent de ces élections, le parti les Transformateurs de Succès Masra, qui avait boycotté le scrutin, refuse de commenter en détail les résultats. Il estime que le score fleuve du MPS et de ses alliés était « déjà préfabriqué dans les ordinateurs », raison pour laquelle il n'a pas souhaité participer à ce qu'il qualifie de « rituel électoraliste sans démocratie réelle ». [IMPACT avec RFI]
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