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En Guinée, le gouvernement suspend les partis non autorisés

Samedi 11 Janvier 2025

Le général Mamadi Doumbouya, chef de la junte guinéenne
Le général Mamadi Doumbouya, chef de la junte guinéenne

La junte au pouvoir depuis 2021 en Guinée a sommé jeudi 9 janvier les mouvements politiques « sans autorisation administrative préalable » de cesser leurs activités, après avoir fait savoir qu’elle entendait organiser des élections cette année. 

 

Dans un communiqué lu à la télévision nationale dans la soirée, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Ibrahima Khalil Condé, a dit regretter « la prolifération des mouvements politiques sans autorisation administrative préalable ». 

 

« En conséquence, il est demandé à tous ces mouvements politiques de cesser immédiatement leurs activités et de soumettre une demande d’autorisation administrative auprès de notre ministère pour leur existence légale », ajoute la déclaration. 

 

Ces propos ont lieu dans un climat tendu, trois jours après une manifestation de l’opposition, qui réclame le départ de la junte et dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir. La junte s’était initialement engagée sous la pression internationale à céder le pouvoir à des civils élus avant la fin de l’année 2024, promesse qu’elle n’a pas tenue...

 

Disant vouloir « assainir l’échiquier politique », la junte avait dissous en octobre 2024 53 partis, en avait suspendu pour trois mois 54 autres, et en avait mis « sous observation » 67 autres, parmi lesquels les principaux partis d’opposition. [Le Monde avec AFP]

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