Cette force est censée restaurer la paix et mettre fin à la menace des groupes armés, dont le M23. Cette rébellion, soutenue par le Rwanda selon les Nations unies, a depuis plus d’un an conquis une partie de la province du Nord-Kivu. Des violences qui ont engendré d’importants mouvements de populations, ajoutant une crise humanitaire à la crise sécuritaire.
La force de l'EAC doit superviser le retrait programmé du M23 et tous les contingents sont maintenant arrivés sur place. Le 23 mars, les chefs d’état-major des pays de la communauté d'Afrique de l'Est avaient acté le retard pris dans le retrait du M23, dû, selon eux, au délai de déploiement des derniers contingents. En effet, aux côtés des militaires kényans et burundais, arrivés respectivement mi-novembre et début mars, des soldats ougandais et sud-soudanais étaient encore attendus. (RFI)