Milan - Les groupes pétroliers et gaziers italien Eni et algérien Sonatrach ont signé mardi une série d'accords visant à élargir leur partenariat.
Les patrons des deux groupes, Abdelmoumen Ould Kaddour et Claudio Descalzi, ont signé ces accords à Oran afin de "renforcer l'intégration entre les deux sociétés dans les activités opérées conjointement" en Algérie.
Cela se traduira par "d'importantes synergies qui porteront à des économies significatives", a expliqué Eni dans un communiqué.
Les deux groupes entendent notamment lancer "un programme ambitieux d'exploration et de développement dans le bassin de Berkine, qui conduira à la mise en production de nouvelles réserves de gaz via l'utilisation et l'optimisation des infrastructures existantes".
Eni et Sonatrach souhaitent aussi poursuivre leur collaboration dans la Recherche et développement, donnant ainsi suite aux accords signés en novembre 2016.
"La collaboration renouvelée entre nos sociétés (...) permet à Eni de réaliser un nouveau pas important dans un pays clé comme l'Algérie", a indiqué M. Descalzi, cité dans le texte.
Il a souligné que "la prochaine réalisation d'un laboratoire pour les énergies renouvelables et une infrastructure photovoltaïque sur le site productif de BRN (Bir Rebaa Nord, dans le Sud algérien) sont un élément supplémentaire dans le parcours de décarbonisation d'Eni, qui prévoit le développement d'énergies vertes".
Le groupe italien est présent depuis 1981 dans le pays, où il réalise une production nette d'environ 100.000 barils équivalent pétrole par jour, ce qui en fait un des principaux acteurs.
La justice italienne se penche depuis plusieurs mois sur sur le versement présumé de 197 millions d'euros de pots-de-vin en Algérie, entre 2007 et 2010, par le groupe italien et sa filiale Saipem.
Ce versement aurait permis d'une part à Saipem d'obtenir des contrats d'un montant total de 8 milliards d'euros. Et d'autre part à son principal actionnaire, le géant Eni, d'obtenir l'autorisation du ministre algérien de l'Energie de l'époque, Chakib Khelil, pour acquérir les droits d'exploitation du gisement de gaz algérien de Menzel.
Des amendes de 900.000 euros ont été requises le 26 février à Milan contre Eni et Saipem, et plus de six ans de prison contre l'ex-patron d'Eni, Paolo Scaroni, pour corruption internationale en Algérie.
Les patrons des deux groupes, Abdelmoumen Ould Kaddour et Claudio Descalzi, ont signé ces accords à Oran afin de "renforcer l'intégration entre les deux sociétés dans les activités opérées conjointement" en Algérie.
Cela se traduira par "d'importantes synergies qui porteront à des économies significatives", a expliqué Eni dans un communiqué.
Les deux groupes entendent notamment lancer "un programme ambitieux d'exploration et de développement dans le bassin de Berkine, qui conduira à la mise en production de nouvelles réserves de gaz via l'utilisation et l'optimisation des infrastructures existantes".
Eni et Sonatrach souhaitent aussi poursuivre leur collaboration dans la Recherche et développement, donnant ainsi suite aux accords signés en novembre 2016.
"La collaboration renouvelée entre nos sociétés (...) permet à Eni de réaliser un nouveau pas important dans un pays clé comme l'Algérie", a indiqué M. Descalzi, cité dans le texte.
Il a souligné que "la prochaine réalisation d'un laboratoire pour les énergies renouvelables et une infrastructure photovoltaïque sur le site productif de BRN (Bir Rebaa Nord, dans le Sud algérien) sont un élément supplémentaire dans le parcours de décarbonisation d'Eni, qui prévoit le développement d'énergies vertes".
Le groupe italien est présent depuis 1981 dans le pays, où il réalise une production nette d'environ 100.000 barils équivalent pétrole par jour, ce qui en fait un des principaux acteurs.
La justice italienne se penche depuis plusieurs mois sur sur le versement présumé de 197 millions d'euros de pots-de-vin en Algérie, entre 2007 et 2010, par le groupe italien et sa filiale Saipem.
Ce versement aurait permis d'une part à Saipem d'obtenir des contrats d'un montant total de 8 milliards d'euros. Et d'autre part à son principal actionnaire, le géant Eni, d'obtenir l'autorisation du ministre algérien de l'Energie de l'époque, Chakib Khelil, pour acquérir les droits d'exploitation du gisement de gaz algérien de Menzel.
Des amendes de 900.000 euros ont été requises le 26 février à Milan contre Eni et Saipem, et plus de six ans de prison contre l'ex-patron d'Eni, Paolo Scaroni, pour corruption internationale en Algérie.