L’Etat n’accompagne pas les entreprises sénégalaises en difficulté et a tendance à être intransigeant sur les dettes que celles-ci lui doivent dans le cadre de leurs activités. A cet égard, il faut que l’administration fiscale soutienne plus et mieux lesdites entités à sortir de cette précarité au lieu de les acculer à la faillite sur un domaine d’intérêt national.
C’est le cri du cœur lancé hier à Saly par Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) à l’occasion d’un atelier d’échanges sur les réformes de l’environnement des affaires organisé par l’Apix avec la presse économique autour du Doing Business 2019. M. Kane intervenait en sa qualité de président du Groupe de travail sur les réformes administratives dans le cadre du Conseil présidentiel sur l’investissement (CPI).
A la suite, d’autres experts ont appelé l’administration fiscale à «identifier et accompagner les petites structures qui peuvent devenir grandes et porteuses de satisfaction pour le Sénégal et pour son économie.» Dans cette optique, l’une des missions de la Direction générale des impôts et domaines (DGID) est de faciliter la création d’entreprises, notamment celles qui investissent dans des secteurs innovants comme le numérique.
Pour Ibrahima Lissa Faye, journaliste et entrepreneur dans le domaine des Tics, c’est le déficit ou l’absence d’accompagnement des jeunes entreprises qui concourt à la mort prématurée d’un vivier de croissance pour l’économie nationale. «Le devoir des autorités sénégalaises est d’aider ces jeunes entrepreneurs à intégrer dans leurs initiatives les principes de gestion administrative et comptable dans leur management car, au contraire des investisseurs étrangers qui rapatrient leurs bénéfices dans leurs pays d’origine, les entreprises locales créent une vraie plus-value pour l’économie du pays.»
Toutefois, pour le directeur de l’Environnement des affaires à l’Apix, il est impératif que les créateurs d’entreprises étudient bien en amont leur business plan et se détachent de certaines contraintes sociologiques de nature à plomber leurs initiatives et leurs efforts. Si ces entreprises peuvent compter sur l’Etat comme un client à part entière, a souligné Lamine Bâ, il est vital qu’elles travaillent à obtenir d’autres débouchés susceptibles de soutenir leur croissance de manière durable. Mais cet objectif ne pourra être atteint qu’avec des ressources humaines avérées.
L’atelier de partage organisé par l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux rend compte de l’état des réformes engagées par l’Etat du Sénégal dans le cadre du Doing Business 2019 au travers des administrations concernées par la mise en œuvre de la feuille de route. L’objectif affirmé des autorités est de placer le Sénégal dans le Top 10 des pays d’Afrique Subsaharienne les plus attractifs pour les investissements étrangers. Nous y reviendrons.
C’est le cri du cœur lancé hier à Saly par Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) à l’occasion d’un atelier d’échanges sur les réformes de l’environnement des affaires organisé par l’Apix avec la presse économique autour du Doing Business 2019. M. Kane intervenait en sa qualité de président du Groupe de travail sur les réformes administratives dans le cadre du Conseil présidentiel sur l’investissement (CPI).
A la suite, d’autres experts ont appelé l’administration fiscale à «identifier et accompagner les petites structures qui peuvent devenir grandes et porteuses de satisfaction pour le Sénégal et pour son économie.» Dans cette optique, l’une des missions de la Direction générale des impôts et domaines (DGID) est de faciliter la création d’entreprises, notamment celles qui investissent dans des secteurs innovants comme le numérique.
Pour Ibrahima Lissa Faye, journaliste et entrepreneur dans le domaine des Tics, c’est le déficit ou l’absence d’accompagnement des jeunes entreprises qui concourt à la mort prématurée d’un vivier de croissance pour l’économie nationale. «Le devoir des autorités sénégalaises est d’aider ces jeunes entrepreneurs à intégrer dans leurs initiatives les principes de gestion administrative et comptable dans leur management car, au contraire des investisseurs étrangers qui rapatrient leurs bénéfices dans leurs pays d’origine, les entreprises locales créent une vraie plus-value pour l’économie du pays.»
Toutefois, pour le directeur de l’Environnement des affaires à l’Apix, il est impératif que les créateurs d’entreprises étudient bien en amont leur business plan et se détachent de certaines contraintes sociologiques de nature à plomber leurs initiatives et leurs efforts. Si ces entreprises peuvent compter sur l’Etat comme un client à part entière, a souligné Lamine Bâ, il est vital qu’elles travaillent à obtenir d’autres débouchés susceptibles de soutenir leur croissance de manière durable. Mais cet objectif ne pourra être atteint qu’avec des ressources humaines avérées.
L’atelier de partage organisé par l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux rend compte de l’état des réformes engagées par l’Etat du Sénégal dans le cadre du Doing Business 2019 au travers des administrations concernées par la mise en œuvre de la feuille de route. L’objectif affirmé des autorités est de placer le Sénégal dans le Top 10 des pays d’Afrique Subsaharienne les plus attractifs pour les investissements étrangers. Nous y reviendrons.