"Nous sommes confrontés à une barbarie sans précédent où les hôpitaux, les écoles et les camps de réfugiés à Gaza sont bombardés et des civils sont tués", a déclaré le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, qui s'exprimait ce samedi à Riyad lors du sommet conjoint arabo-islamique d'urgence sur Gaza.
Selon le chef de l'État turc, les mots ne suffisent pas à décrire ce qui se passe à Gaza et à Ramallah depuis le 7 octobre.
"Nous sommes confrontés à une barbarie sans précédent où les hôpitaux, les écoles et les camps de réfugiés à Gaza sont bombardés et des civils sont tués. C'est une honte que les pays occidentaux, qui parlent toujours de droits de l'Homme et de libertés, restent silencieux face aux massacres en cours en Palestine", s'est-il indigné.
Recep Tayyip Erdogan a également appelé à la création d'un fonds au sein de l'Organisation de la coopération islamique pour la reconstruction de Gaza.
"Il est très important d'acheminer du carburant à ceux qui en ont besoin et surtout aux hôpitaux", a-t-il dit.
Les efforts de normalisation dans la région, a soutenu Erdogan, "resteront stériles tant que la question palestinienne sera ignorée"
Il a par ailleurs réaffirmé la volonté de la Türkiye à fournir les efforts nécessaires en tant que garant pour "préserver le climat de paix voulu entre Israël et la Palestine."
"Jérusalem est une ligne rouge pour nous. Le retour de la Ville de la Paix et de l'ensemble des territoires palestiniens est notre souhait commun", a noté le président turc.
Et d'ajouter: "L'administration israélienne, qui se comporte comme l'enfant gâté de l'Occident, est obligée de réparer les dommages qu'elle a causés. Les armes nucléaires, dont l'existence est approuvée par les ministres israéliens, devraient faire l'objet d'une enquête ».
Le sommet conjoint arabo-islamique d’urgence sur Gaza a démarré ce samedi dans la capitale saoudienne. Le sommet a réuni des dirigeants, et des représentants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique, coïncidant avec la poursuite des bombardements israéliens sur la bande de Gaza pour le 36e jour. Les parties prenantes y discutent des "développements dangereux" en cours à Gaza et dans les territoires palestiniens. [AA]