ANKARA (Reuters) - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mercredi n'avoir "aucun doute" sur le fait que l'assassin de l'ambassadeur russe en Turquie lundi appartenait au réseau du prédicateur en exil Fethullah Gülen.
La justice turque tente pour sa part de déterminer pourquoi le policier de 22 ans qui a tué Andreï Karlov n'a pas été capturé vivant par les forces spéciales, alors que le nombre de personnes arrêtées en lien avec le meurtre se porte désormais à onze.
Erdogan estime que Gülen, qui fut autrefois son allié politique, est à l'origine du coup d'Etat manqué du 15 juillet et qu'il dispose dans les rangs de l'armée, de la police, de la justice, de la presse et de la fonction publique des partisans constituant un "réseau terroriste güleniste" qu'il présente sous l'acronyme Feto.
"Il n'y aucune raison de cacher qu'il (l'assassin) est un membre du réseau Feto", a déclaré Erdogan. "Toutes ses connexions, depuis l'endroit où il a étudié jusqu'à ses relations, pointent en direction de Feto", a-t-il ajouté.
Selon l'agence Anatolie, la police turque a arrêté onze personnes après l'assassinat de l'ambassadeur de Russie, abattu de plusieurs balles dans le dos alors qu'il prononçait un discours lundi dans une galerie d'art d'Ankara.
Six personnes, dont la mère, le père, la sœur et le colocataire de l'agresseur sont toujours en détention, a appris Reuters de source sécuritaire.
Le tireur, qui criait "N'oubliez pas Alep" et "Dieu est le plus grand", a été "neutralisé" par les forces spéciales turques. Selon la police, il s'agit d'un policier travaillant à Ankara qui n'était pas en service.
Erdogan a également affirmé, sans fournir de précisions, que les premiers éléments de l'enquête montrent que l'assaillant avait des liens avec l'étranger.
FAIRE LA LUMIÈRE SUR LA MORT DE L'AGRESSEUR
Selon l'agence Anatolie, les procureurs turcs cherchent à déterminer pourquoi l'agresseur n'a pas été interpellé vivant par les forces spéciales. D'après les enquêteurs, le meurtrier a ouvert le feu sur les policiers à leur arrivée dans la galerie d'art et leur a crié : "Vous ne pourrez pas me capturer vivant!" Des policiers lui ont alors tiré dans les jambes mais il aurait continué à faire feu en rampant par terre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a défendu l'action de la police. "Il y a des spéculations sur la raison pour laquelle il n'a pas été capturé vivant. Regardez ce qui est arrivé à Besiktas quand ils ont essayé d'attraper un assaillant vivant", a-t-il dit à des journalistes, en référence au double attentat à la bombe qui a tué 44 personnes, pour la plupart des policiers, près d'un stade d'Istanbul ce mois-ci.
Plusieurs de ces policiers ont trouvé la mort parce que le kamikaze qu'ils tentaient de maîtriser a actionné sa charge explosive.
A la requête du président russe Vladimir Poutine, une équipe d'enquête conjointe a été mise en place par la Russie et la Turquie. Selon Anatolie, 18 responsables russes, dont un procureur et deux attachés de défense, en font partie, au côté d'une centaine d'agents de la police d'Ankara pour la plupart issus des services antiterroristes.
Le Kremlin a estimé mercredi qu'il était trop tôt pour dire qui était derrière le meurtre de son ambassadeur. Moscou a également jugé que l'attaque portait un coup au prestige de la Turquie, un commentaire susceptible d'irriter Ankara.
La justice turque tente pour sa part de déterminer pourquoi le policier de 22 ans qui a tué Andreï Karlov n'a pas été capturé vivant par les forces spéciales, alors que le nombre de personnes arrêtées en lien avec le meurtre se porte désormais à onze.
Erdogan estime que Gülen, qui fut autrefois son allié politique, est à l'origine du coup d'Etat manqué du 15 juillet et qu'il dispose dans les rangs de l'armée, de la police, de la justice, de la presse et de la fonction publique des partisans constituant un "réseau terroriste güleniste" qu'il présente sous l'acronyme Feto.
"Il n'y aucune raison de cacher qu'il (l'assassin) est un membre du réseau Feto", a déclaré Erdogan. "Toutes ses connexions, depuis l'endroit où il a étudié jusqu'à ses relations, pointent en direction de Feto", a-t-il ajouté.
Selon l'agence Anatolie, la police turque a arrêté onze personnes après l'assassinat de l'ambassadeur de Russie, abattu de plusieurs balles dans le dos alors qu'il prononçait un discours lundi dans une galerie d'art d'Ankara.
Six personnes, dont la mère, le père, la sœur et le colocataire de l'agresseur sont toujours en détention, a appris Reuters de source sécuritaire.
Le tireur, qui criait "N'oubliez pas Alep" et "Dieu est le plus grand", a été "neutralisé" par les forces spéciales turques. Selon la police, il s'agit d'un policier travaillant à Ankara qui n'était pas en service.
Erdogan a également affirmé, sans fournir de précisions, que les premiers éléments de l'enquête montrent que l'assaillant avait des liens avec l'étranger.
FAIRE LA LUMIÈRE SUR LA MORT DE L'AGRESSEUR
Selon l'agence Anatolie, les procureurs turcs cherchent à déterminer pourquoi l'agresseur n'a pas été interpellé vivant par les forces spéciales. D'après les enquêteurs, le meurtrier a ouvert le feu sur les policiers à leur arrivée dans la galerie d'art et leur a crié : "Vous ne pourrez pas me capturer vivant!" Des policiers lui ont alors tiré dans les jambes mais il aurait continué à faire feu en rampant par terre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a défendu l'action de la police. "Il y a des spéculations sur la raison pour laquelle il n'a pas été capturé vivant. Regardez ce qui est arrivé à Besiktas quand ils ont essayé d'attraper un assaillant vivant", a-t-il dit à des journalistes, en référence au double attentat à la bombe qui a tué 44 personnes, pour la plupart des policiers, près d'un stade d'Istanbul ce mois-ci.
Plusieurs de ces policiers ont trouvé la mort parce que le kamikaze qu'ils tentaient de maîtriser a actionné sa charge explosive.
A la requête du président russe Vladimir Poutine, une équipe d'enquête conjointe a été mise en place par la Russie et la Turquie. Selon Anatolie, 18 responsables russes, dont un procureur et deux attachés de défense, en font partie, au côté d'une centaine d'agents de la police d'Ankara pour la plupart issus des services antiterroristes.
Le Kremlin a estimé mercredi qu'il était trop tôt pour dire qui était derrière le meurtre de son ambassadeur. Moscou a également jugé que l'attaque portait un coup au prestige de la Turquie, un commentaire susceptible d'irriter Ankara.