Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reproché jeudi aux Etats-Unis de ne pas respecter leur engagement à retirer du nord-est de la Syrie les combattants kurdes des YPG.
L'armée turque est passée à l'offensive le 9 octobre dernier pour créer une "zone de sécurité" d'une trentaine de kilomètres de profondeur le long de la frontière syro-turque.
Après avoir conquis une bande de 120 km de long, Ankara a conclu un accord avec Washington qui prévoit notamment de maintenir les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) hors de cette zone.
Recep Tayyip Erdogan est attendu le 13 novembre à Washington, où il s'entretiendra avec Donald Trump.
"Ceux qui nous ont promis que les YPG se retireraient dans un délai de 120 heures n'ont pas concrétisé cet engagement", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Ce délai de cinq jours figure dans l'accord négocié mi-octobre à Ankara par le vice-président américain Mike Pence.
Ankara a conclu parallèlement un autre accord avec la Russie prévoyant que les YPG se retirent de la totalité de la zone frontalière, et pas seulement de la bande de 120 km contrôlée par les forces turques.
Là encore, Erdogan affirme que les engagements n'ont pas été tenus. Il en discutera dans un proche avenir avec Vladimir Poutine, a-t-il ajouté.
Ces deux accords ont conduit Ankara à stopper son opération militaire "Source de paix".
Le président turc a par ailleurs rapporté que des affrontements se poursuivaient en Syrie, où onze combattants de l'Armée nationale syrienne (ANS), un mouvement rebelle soutenu par Ankara, ont été tués jeudi dans la matinée. "La partie adverse compte bien plus de pertes", a-t-il ajouté. (Reuters)
L'armée turque est passée à l'offensive le 9 octobre dernier pour créer une "zone de sécurité" d'une trentaine de kilomètres de profondeur le long de la frontière syro-turque.
Après avoir conquis une bande de 120 km de long, Ankara a conclu un accord avec Washington qui prévoit notamment de maintenir les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) hors de cette zone.
Recep Tayyip Erdogan est attendu le 13 novembre à Washington, où il s'entretiendra avec Donald Trump.
"Ceux qui nous ont promis que les YPG se retireraient dans un délai de 120 heures n'ont pas concrétisé cet engagement", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Ce délai de cinq jours figure dans l'accord négocié mi-octobre à Ankara par le vice-président américain Mike Pence.
Ankara a conclu parallèlement un autre accord avec la Russie prévoyant que les YPG se retirent de la totalité de la zone frontalière, et pas seulement de la bande de 120 km contrôlée par les forces turques.
Là encore, Erdogan affirme que les engagements n'ont pas été tenus. Il en discutera dans un proche avenir avec Vladimir Poutine, a-t-il ajouté.
Ces deux accords ont conduit Ankara à stopper son opération militaire "Source de paix".
Le président turc a par ailleurs rapporté que des affrontements se poursuivaient en Syrie, où onze combattants de l'Armée nationale syrienne (ANS), un mouvement rebelle soutenu par Ankara, ont été tués jeudi dans la matinée. "La partie adverse compte bien plus de pertes", a-t-il ajouté. (Reuters)